Dans un Dans une lettre envoyée le 2 mars 2023 à diverses agences et soi-disant experts des Nations Unies, près de 200 signataires – dont des organisations telles qu’Amnesty International, Human Rights Watch et Global Justice Center – ont envoyé un “appel urgent” affirmant qu’en raison (entre autres) de la décision de la Cour Suprême annulant la décision de l’ONU, l’Union européenne n’a pas été en mesure d’assurer la protection des droits de l’homme. Roe v. Wade, “les États-Unis violent les obligations qui leur incombent en vertu du droit international relatif aux droits de l’homme”. Les signataires demandent à l’ONU d’intervenir, notamment “en communiquant avec les États-Unis au sujet des violations des droits de l’homme, en demandant une visite aux États-Unis, en organisant une réunion virtuelle des parties prenantes avec la société civile américaine” et “en appelant[ing] à ce que les États-Unis se conforment à leurs obligations en vertu du droit international”.
À première vue, la longueur et le détail de cette lettre de 50 pages – une harangue pourrait être une meilleure description – projettent une aura d’autorité. Ce n’est que lorsqu’on commence à lire attentivement et qu’on se plonge dans les 293 notes de bas de page que l’on découvre que le cœur de son argumentation repose sur des citations de documents non contraignants, des commentaires de comités et des interprétations de la langue dans des sens qui n’ont jamais fait l’objet d’un consensus des États membres. En fait, malgré les prétentions contraires de la lettre, celle-ci ne parvient absolument pas à trouver un quelconque droit international à l’avortement, ni une quelconque obligation légale violée par les États-Unis dans l’exercice souverain du pouvoir judiciaire qui a finalement corrigé la décision manifestement inconstitutionnelle de l’arrêt Roe.
Plus qu’une simple erreur, cette lettre est d’une hypocrisie presque ridicule. Alors même qu’elle crie au scandale au nom des droits, elle omet de mentionner le droit fondamental énoncé à l’article 3 de la Déclaration universelle des droits de l’homme : “Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne” : “Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne”, puis omet de mentionner que ce droit à la vie a été décrit plus en détail, et adopté par traité, dans le préambule de la Convention relative aux droits de l’enfant : “L’enfant, en raison de son manque de maturité physique et intellectuelle, a besoin de garanties et de soins spéciaux, notamment d’une protection juridique appropriée, avant et après la naissance” (soulignement ajouté). Au nom des droits, les signataires cherchent ardemment à piétiner le droit humain le plus fondamental.
L’ironie est d’autant plus grande que, bien que les États-Unis soient l’un des trois seuls pays à n’avoir jamais signé la Convention relative aux droits de l’enfant, ils ont récemment pris l’initiative de défendre les enfants à naître, non seulement en renversant la décision de la Cour européenne des droits de l’homme, mais aussi en adoptant des mesures de protection des enfants à naître, en particulier dans les pays en développement. Roe mais aussi précédemment dans ce que l’administration Trump a accompli. Dans son discours sur l’état de l’Union du 5 février 2019, le président Trump a appelé à une législation salvatrice “pour défendre la dignité de chaque personne” et a parlé de nourrissons innocents dont la vie avait été étouffée :
Ce sont des bébés vivants, sensibles et magnifiques qui n’auront jamais la chance de partager leur amour et leurs rêves avec le monde entier…. Travaillons ensemble pour construire une culture qui chérit la vie innocente. Et réaffirmons une vérité fondamentale : tous les enfants – nés ou à naître – sont créés à la sainte image de Dieu.
S’adressant aux Nations unies le 24 septembre 2019, le président Trump a formulé ce que beaucoup d’Américains pensent de l’avortement et ce que la plupart d’entre eux pensent de la souveraineté nationale. “Les droits fondamentaux et les valeurs que l’Amérique défend aujourd’hui ont été inscrits dans les documents fondateurs de l’Amérique” et “chaque enfant – né ou à naître – est un don sacré de Dieu”. C’est pourquoi,
Les Américains ne se lasseront jamais de défendre la vie innocente. Nous sommes conscients que de nombreux projets des Nations unies ont tenté d’affirmer un droit mondial à l’avortement sur demande financé par les contribuables, jusqu’au moment de l’accouchement. Les bureaucrates mondiaux n’ont absolument pas à s’attaquer à la souveraineté des nations qui souhaitent protéger la vie innocente. À l’instar de nombreuses nations présentes ici aujourd’hui, nous croyons, en Amérique, que chaque enfant – né ou à naître – est un don sacré de Dieu.
Environ un an plus tard, le 25 septembre 2020, le président Trump a publié son décret sur la protection des nouveau-nés et des nourrissons vulnérables,
Tout enfant né vivant, quelles que soient les circonstances de sa naissance, a la même dignité et les mêmes droits que tout autre individu et a droit aux mêmes protections en vertu du droit fédéral…. Les États-Unis ont pour politique de reconnaître la dignité humaine et la valeur inhérente de tout nouveau-né ou autre enfant en bas âge, indépendamment de sa prématurité ou de son handicap, et de garantir à chaque enfant la protection qui lui est due en vertu de la loi.
Mais c’est le leadership de l’administration Trump dans la production de la déclaration historique du Consensus de Genève sur la promotion de la santé des femmes et le renforcement de la famille qui a démontré l’ampleur du soutien mondial à la protection de l’enfant à naître. Publiée le 22 octobre 2021 par une coalition de 32 nations dirigée par les États-Unis, couvrant toutes les régions du monde et représentant un cinquième de l’humanité, la Déclaration réaffirme le langage consensuel des Nations Unies en reconnaissant “la dignité et la valeur de la personne humaine” et en affirmant que “tout être humain a un droit inhérent à la vie” et que “l’enfant… a besoin de garanties et de soins particuliers… avant comme après la naissance…”.
La déclaration énonce également ce qui suit n’est pas Il n’existe pas de droit international à l’avortement : “Il n’existe pas de droit international à l’avortement, ni d’obligation internationale pour les États de financer ou de faciliter l’avortement, conformément au consensus international de longue date selon lequel chaque nation a le droit souverain de mettre en œuvre des programmes et des activités conformes à ses lois et à ses politiques.
Malgré les retraits ultérieurs de la déclaration par les nouvelles administrations des États-Unis et du Brésil, elle continue d’assurer au monde qu’aucun bruit et aucune fureur ne peuvent changer le fait qu’il n’existe pas de droit international à l’avortement. Nous ne renoncerons jamais à défendre le droit à la vie de tous les beaux bébés créés à l’image de Dieu.