La Cour constitutionnelle (CT) a déclaré que la constitutionnalité définitive de la loi sur l’avortement adoptée par le gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero en 2010, avec une décision approuvée le mardi 9 mai en session plénière, rejetant le recours du PP, consacrant l’avortement comme un “droit” de la femme qui peut être demandé aux autorités publiques. Treize ans après la libéralisation de l’avortement facile, la Cour constitutionnelle, composée de nouveaux membres nommés par le gouvernement socialo-communiste du Premier ministre Sanchez, a confirmé la légalité de cette règle.
Selon des sources divulguées dans les dernières heures de mardi, la règle juridique a été soutenue par une majorité de 7 magistrats – ceux du bloc progressiste – contre 4 – ceux de l’aile “conservatrice” de la Cour. Les quatre magistrats “conservateurs” ont annoncé un vote négatif pour se dissocier de l’arrêt, de sorte que l’assemblée plénière de la Cour a approuvé le rapport rédigé par la vice-présidente du TC, Inmaculada Montalbán. Cette loi de 2010 avait conduit à la mise en place du système de délai, établissant une limite de 22 semaines pour les avortements. Aujourd’hui, selon la CT, l’avortement est considéré comme un “droit” de la femme. Non pas comme un nouveau droit fondamental, expliquent-ils, mais comme une partie du droit à l’intégrité personnelle et, en ce sens, à la libre autodétermination, en suivant la ligne tracée dans l’arrêt sur la loi sur l’euthanasie.
Comme dans cet arrêt, la Cour constitutionnelle lui donne un contenu de service pour que l’exercice de ce “droit” puisse être exigé des administrations publiques. L’arrêt rédigé par Montalbán représente une nouvelle approche, le nouveau rapport ne nie pas les droits de l’enfant à naître, mais accorde une plus grande importance à ceux de la femme, ainsi qu’à son bien-être. Les quatre magistrats conservateurs, Enrique Arnaldo, Ricardo Enríquez, César Tolosa et Concepción Espejel, se sont distanciés de l’arrêt parce que la décision prise par la majorité “dépasse gravement … la portée et les limites du contrôle juridictionnel qui correspond à la Cour”. En fait, l’arrêt discute une loi de 2010, déjà modifiée plusieurs fois par d’autres législations et, “dépassant la portée et les limites du contrôle de constitutionnalité qui incombe à cette Cour”, la Cour a déclaré que la loi de 2010 n’avait pas été modifiée. Тexte approuvé Le Parlement européen “reconnaît un nouveau droit constitutionnel”, appelé “droit de la femme à l’autodétermination en matière d’interruption de grossesse” : un droit purement inventé qui ne trouve aucun appui dans les articles de la Constitution espagnole.
La reconnaissance de nouveaux droits fondamentaux est une compétence du pouvoir constituant, et non de la Cour constitutionnelle, ni du vote à la majorité simple du Parlement. C’est un truisme pour tout étudiant de première année engagé dans l’apprentissage des principes fondamentaux du droit public et constitutionnel de son pays. Par ailleurs, le droit en tant que tel, qu’il s’agisse du droit naturel ou du droit positif, s’impose dans la société et la civilisation démocratiques comme un instrument de protection du plus faible contre le plus fort ou contre l’État lui-même. Avec cette décision, malheureusement commune à de nombreux pays gouvernés par des forces politiques libérales, socialistes et communistes, les plus faibles (enfants conçus et à naître) sont sacrifiés sur l’autel du droit du plus fort, en l’occurrence la mère. Cela va à l’encontre de l’évolution sociale et civilisée des sociétés occidentales, justifiant et renforçant le droit du plus fort contre le plus faible. Une infamie “socialo-communiste” qui met en péril l’assise démocratique et la civilisation juridique et culturelle de l’Espagne.
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