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Loi de bioéthique en France : le débat est toujours d’actualité

Un entretien avec Don Maroun Badr, bioéthicien, analyste lucide de la loi monstrueuse qui divise la France.

Barbara Santambrogio
par Barbara Santambrogio
14 juillet, 2021
in Culture, Foreground
133
Reading Time: 6 mins read
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Laboratoire d'analyse

Image par Michal Jarmoluk de Pixabay

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Last updated on juillet 16th, 2021 at 06:10 am

En France, la loi bioéthique voulue par le président Emmanuel Macron, combattue au Sénat, finalement approuvée par l’Assemblée Nationale le 29 juin, n’a toujours pas sa version officielle. Cinq textes différents sont actuellement en attente de rédaction finale, résultat d’un long processus de navette, que « iFamNews » a ponctuellement rapporté, et d’innombrables amendements.

Ce qui émerge, cependant, après quelques adaptations majeures et en attendant de lire le texte final, est une loi importante, lourde et malheureusement ouverte à des interprétations dangereuses pour ceux qui défendent la vie et sa valeur.

« iFamNews » a voulu s’en occuper une fois de plus et a voulu le faire avec Père Maroun Badr, prêtre, né au Liban, maître en théologie, licence canonique en sciences religieuses, enseignant de théologie morale et de bioéthique, actuellement doctorant en bioéthique à la faculté de bioéthique de l’Ateneo Pontificium Regina Apostolorum de Rome.

Père Badr, comme vous le savez, « iFamNews » a traité à plusieurs reprises de la loi de bioéthique qui vient d’être adoptée en France, où vous avez vécu de 2014 à récemment. La question de la procréation médicalement assistée (PMA) pour tous, y compris les femmes seules et les couples de même sexe, a particulièrement retenu votre attention.

Oui, bien sûr. Le sujet a été très débattu à Paris et partout dans le pays, non seulement en lui-même, mais pour les perspectives qu’il ouvre. C’est précisément pour cette raison que les associations pro-vie et aussi la Conférence Episcopale Française (CEF) ne se sont pas lassées de demander une révision du texte de loi, et continuent de le faire. Cela crée également beaucoup de frictions dans la société et divise fortement. Pour certains, une telle loi semble presque imposée, une fenêtre d’Overton qui ne peut que conduire à des scénarios très très inquiétants.

Pourriez-vous donner quelques exemples ?

La première est celle de la Gestation Pour Autrui (GPA), qui est l’étape qui suit immédiatement la  » PMA pour toutes « , si l’on admet qu’il est logique d’imposer le principe d’égalité entre un couple homosexuel lesbien et un couple homosexuel composé de deux hommes. Et bien sûr, par conséquent, également pour un couple formé d’un homme et d’une femme qui, pour une raison quelconque, souhaite recourir à un « utérus à louer ». Il est important, dans ce contexte, de rappeler que l’égalité fait partie de la devise nationale française et constitue un principe à valeur constitutionnelle.

Si l’on continue sur cette voie, que se passera-t-il ?

Eh bien, la prochaine étape serait bien sûr l’utérus artificiel. Nous savons tous qu’il existe un financement européen pour la recherche sur la création d’instruments technologiques pouvant prendre la place de l’utérus. Actuellement, ils sont présentés comme des filets de sécurité pour les bébés extrêmement prématurés, qui ne pourraient pas survivre autrement comme, par exemple, lorsque la santé de la mère empêche la poursuite de la grossesse dans ce qui peut être défini comme son lieu naturel. Il s’agit d’une question, d’un problème qui se pose souvent dans le domaine de la bioéthique : un objectif apparemment bon, proposé comme tel, s’avère cependant être un piège qui conduit à des résultats tout à fait différents.

Il s’agit notamment de l’extension de la culture d’embryons in vitro à 14 jours, bien que l’idée d’une durée maximale de 21 jours ait été rejetée, ainsi que de la création d’embryons chimériques et de l’industrialisation de la production de cellules souches humaines pour les laboratoires pharmaceutiques.

Parlez-nous des problèmes liés à ces questions.

La question des embryons chimères est énorme. Comme je l’ai dit dans une interview en février, alors que le débat sur la loi faisait encore rage, la science permet aujourd’hui d’obtenir artificiellement des organismes de deux ou plusieurs espèces différentes, avec des origines génétiques différentes, en « mélangeant » des cellules au stade embryonnaire. Dans le cas de l’homme, on peut créer l’embryon chimère humain-animal, résultant de l’injection de cellules souches animales dans un embryon humain, ou l’embryon chimère animal-humain « […] résultant de l’insertion dans un embryon animal de cellules souches embryonnaires humaines (CSEh), ou de cellules pluripotentes induites (iPS) – cellules prélevées sur un adulte et capables de se reprogrammer génétiquement en tout type d’organe ».

Quelle est la raison de ces opérations, et quel en est le but ?

Il y a au moins cinq raisons à cela, mais la principale est la pénurie d’organes, pour employer un mot qui peut déranger. Mais c’est la vérité. Il y a une pénurie d’organes humains, pour l’expérimentation médicale et les transplantations. L’objectif est de les obtenir artificiellement, éventuellement de manière standardisée et industrialisée. Il s’agit, là aussi, d’un des cas où une fin apparemment bonne, sauver des vies, cache des moyens plus que douteux.

Cela soulève des questions éthiques difficiles…

Sans doute, et la fin ne justifie pas les moyens. Les problèmes éthiques peuvent être divisés en deux catégories générales. La première concerne le statut juridique de l’embryon. Le statut de l’embryon humain n’est pas déjà défini ou clair dans le droit français : tantôt il est considéré comme une personne morale, sous certaines conditions, tantôt comme une chose, un objet de droit. Quel serait alors le statut juridique de l’embryon chimère ? Qu’en est-il de le statut moral ?

La seconde catégorie concerne les risques que peuvent présenter ces embryons chimères. Ils sont essentiellement au nombre de trois. Je les évoquerai brièvement, sans en faire une conférence entière, même s’il faudrait des jours pour en parler. Le premier est la zoonose, c’est-à-dire le développement potentiel de maladies infectieuses ou virales qui pourraient déclencher des scénarios de pandémie. Le deuxième est l’hypothèse de l’émergence de la conscience humaine dans l’embryon chimère, avec les scrupules moraux évidents que cela implique. Le dernier est le développement d’une morphologie humaine chez l’animal, un sujet également porteur d’énormes dilemmes éthiques.

En conclusion, y a-t-il, à votre avis, un fil conducteur reliant tous ces sujets dans un même contexte ?

Je suis d’avis qu’il existe un lien entre toutes ces facettes de la loi. Le lien est la légitimation à tout prix du désir. Par exemple, si tout désir est légitime, même l’enfant, le fils, devient un objet, que je veux et donc que j’obtiens par tous les moyens. Un objet de consommation. En quelques mots, nous assistons à la « réification » de la personne humaine, qui conduit à la possibilité d’avorter, même près de la date de naissance, car si quelque chose m’appartient n’est pas parfait en fait, il est légitime de le jeter.

Mais non, c’est un être humain, même s’il est peut-être imparfait. Nous devons défendre les embryons, nous devons défendre les fœtus, les êtres sans défense, qui ne peuvent pas se défendre eux-mêmes.

Francesco Maria Civili a contribué à l’interview.

Tags: BioethicsbioéthiqueembryonForegroundFranceGPSloi sur la bioéthique
Barbara Santambrogio

Barbara Santambrogio

Après un parcours professionnel original et varié, dans le domaine de la publicité et de l'édition, mais aussi dans le monde du vin, elle s'est finalement occupée de ce qui la passionne le plus. Aujourd'hui, elle écrit (pour le web, mais pas seulement), s'occupe de traductions et enseigne dans une école primaire. Mère biologique et adoptive, elle aime lire et courir.

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