Last updated on décembre 16th, 2025 at 11:28 am
Le gouverneur de l’Illinois, JB Pritzker, un démocrate, a promulgué une loi autorisant le suicide assisté par un médecin pour les adultes en phase terminale avec un pronostic de six mois ou moins, à compter de septembre 2026. La législation permet aux patients admissibles d’obtenir et de s’auto-administrer des médicaments mettant fin à la vie après avoir consulté des médecins. Bien que les patients puissent retirer leur demande à tout moment et que la coercition soit considérée comme un crime, la loi soulève de profondes préoccupations éthiques en sanctionnant la fin délibérée de la vie humaine, même si les certificats de décès masquent la véritable cause.
Pritzker a défendu le projet de loi dans une déclaration, affirmant qu’il aide les personnes en phase terminale à « éviter des douleurs et des souffrances inutiles » et qu’il sera mis en œuvre avec « autorité, autonomie et empathie ». Les partisans, y compris l’ACLU de l’Illinois et la ministre épiscopalienne de Chicago, la révérende Judith Doran, l’ont salué comme une option compatissante pour prévenir les morts atroces. Robertson elle-même a exprimé sa gratitude pour son rôle dans la promotion de la mesure, mais de telles approbations négligent la valeur sacrée de la vie et le potentiel d’abus dans une société de plus en plus détachée des ancrages moraux traditionnels.
Une forte opposition de la Conférence catholique de l’Illinois a souligné les « conséquences imprévues », telles que les compagnies d’assurance favorisant les médicaments de suicide moins chers aux traitements qui sauvent des vies, nuisant de manière disproportionnée aux pauvres et aux handicapés. Les évêques catholiques ont exhorté à des alternatives comme les soins palliatifs, le soutien en santé mentale et l’aide communautaire comme une véritable compassion qui maintient la dignité humaine. Toutes les grandes organisations de personnes handicapées s’opposent au suicide assisté, soulignant la menace de la loi pour les plus vulnérables et son érosion des protections sociétales pour la vie.
La Thomas More Society a condamné la signature comme franchissant une « ligne rouge morale et juridique », la qualifiant d’abandon plutôt que de miséricorde, le vice-président exécutif Thomas Olp mettant en garde contre la coercition contre les droits de conscience des médecins par le biais de références obligatoires. Les institutions religieuses sont confrontées à des mandats pour conserver le personnel promouvant les décès assistés, violant les principes confessionnels et le serment d’Hippocrate. Cette évolution s’aligne sur les tendances mondiales plus larges qui poussent au suicide assisté, même chez les enfants, infligeant des dommages incalculables aux normes éthiques et à la sainteté humaine.













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