L’Organisation internationale pour la famille (IOF) a présenté la déclaration suivante, cosignée par des organisations du monde entier, à plus de 150 ambassadeurs des Nations Unies et à leurs délégations en prévision de la 64e session de la Commission sur la condition de la femme (CSW64 ) qui se tiendra du 9 au 20 mars 2020. L’événement commémorera à la fois le 25e anniversaire de la Déclaration et du Programme d’action de Pékin (Pékin + 25) et le 75e anniversaire de la fondation des Nations Unies.
La concomitance de la CSW64 et de Pékin + 25 avec le 75e anniversaire des Nations Unies rappelle les principes enregistrés peu après la fondation de l’ONU dans la Déclaration universelle des droits de l’homme, dont Eleanor Roosevelt espérait prophétiquement qu’elle deviendrait «la Magna Carta internationale» pour tous les peuples. Proclamant «la dignité inhérente» et «les droits égaux et inaliénables de tous les membres de la famille humaine», y compris «l’égalité des droits des hommes et des femmes», la Déclaration énumère, entre autres, le droit de vivre à l’abri de l’esclavage, de la torture et des traitements dégradants, le droit de propriété, le droit à un salaire égal pour un travail égal et le droit à l’éducation – droits trop souvent refusés aux femmes du monde entier.
Mais le travail urgent et louable de protection des droits des femmes doit se poursuivre d’une manière qui ne porte pas atteinte involontairement aux plus importants de leurs «droits égaux et inaliénables», en ne reconnaissant pas le caractère unique donné par Dieu à la femme, à l’homme et à leur union pour former ce que la Déclaration reconnaît comme «la cellule naturelle et fondamentale» de la société, à savoir la famille. Faisant référence à cette union divinement ordonnée, le pape François a parlé de «la complémentarité entre l’homme et la femme», qui «est à la base du mariage et de la famille […]. Les enfants ont le droit de grandir dans une famille avec un père et une mère capables de créer un environnement propice à la croissance et au développement émotionnel de l’enfant.» Cette «union de l’homme et de la femme dans le mariage», poursuit-il, est «un bien unique, naturel, fondamental et beau pour les personnes, les familles, les communautés et les sociétés».
C’est aussi le meilleur garant des droits pour les femmes et pour les hommes. Pour reprendre les mots de Michael Novak, ancien ambassadeur auprès de la Commission des droits de l’homme des Nations Unies, «la famille est le terreau des compétences économiques, des habitudes financières, des attitudes envers le travail et des arts de l’indépendance financière. La famille est une agence de réussite éducative plus forte que l’école. La famille est un meilleur professeur d’imagination religieuse que l’Eglise. La planification socio-politique dans le cadre d’un ordre social sage commence par l’axiome: Ce qui renforce la famille renforce la société […]. Le rôle du père et de la mère, et celui des enfants à leur égard, est le centre absolument essentiel de la cohésion sociale. » Alors que la CSW64 poursuit son important travail de protection des droits des femmes, nous exhortons les délégués à le faire de la manière la plus efficace possible en remplissant leurs obligations contractées dans le Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels, et en appelant à accorder à la famille «la protection et l’assistance la plus large possible».
Signataires:
International Organization for the Family
Center for Family and Human Rights
United Families International
American Family Association of New York
Latin American Alliance for the Family
Novae Terrae Foundation, Italy
FamilyPolicy.RU Advocacy Group, Russia
CitizenGo, Spain
Family First, New Zealand
Universal Peace Federation
Family Policy Institute, South Africa
Institute for Family Policy, Spain
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