A chaque fois qu’un partisan de la politique unique de Zan est sensibilisé aux graves distorsions que ce projet de loi, prétendant vouloir protéger les personnes homosexuelles contre les abus et les violences (qui n’est qu’un pretexte puisque la loi les protège déjà), inflige à la liberté d’expression, le partisan susmentionné se moque, répondant que les opposants au projet de loi ne font que pointer des cas limites et des exceptions.
Mais la vie entière est une série d’exceptions, l’histoire entière est une succession de cas limites. La règle est la suivante .
Ce qui fait l’actualité aujourd’hui, c’est l’affaire du féminicide des Canaries. Non, il ne s’agit pas d’un photoreportage audacieux des années 1970, mais de ce qui se passe dans les îles Canaries, la communauté insulaire autonome d’Espagne. Le 26 mai, le parlement local a approuvé une loi “anti-discrimination” qui, entre autres, autorise l’autocertification de l'”identité de genre”. Quelques jours passent et le 31 mai s’ouvre le procès contre Jonathan de Jesús Robaina Santana, l’auteur avoué du meurtre de sa cousine de 21 ans, Vanessa Santana, en 2018. Et que fait Jonathan ? Elle s’auto-certifie en tant que femme, sous le nom de Lorena. Il se sent soudain femme et la loi lui donne raison. Et alors ?
Ainsi, si Jonathan, l’assassin de Vanessa, finissait en prison (il pourrait écoper de 27 ans), il se mettrait dans la peau de Lorena et dans celle d’une institution pour femmes : un homme féminicide qui dit se sentir femme dans un lieu réservé aux femmes, déformant la réalité, trompant la mémoire et les proches de la victime, insultant tout le monde et falsifiant même les statistiques, car son meurtre serait répertorié parmi les crimes commis par des femmes et ne viendrait pas grossir la liste de ces féminicides pour lesquels il y a des événements, des festivals de cinéma et beaucoup, beaucoup de discussions.
Exceptions. Devenez une règle.
Discussion à ce sujet post