En effet, cet organisme de haut niveau indique que « le risque de surdiagnostic est réel, comme le montre le nombre croissant de jeunes adultes transgenres qui souhaitent revenir ». Il est donc conseillé de « prolonger autant que possible la phase de soutien psychologique ».
Et « le nombre de mineurs souhaitant changer de sexe a été multiplié par vingt sur la même période », selon Arnaud Alessandrin, sociologue à l’université de Bordeaux et spécialiste de la transidentité , interrogé par le quotidien Le Parisien.
Les personnes qui souhaitent revenir se répartissent en deux catégories, explique le scientifique : « Il y a celles qui ont été opérées quand ils étaient plus agées, qui ont été surdiagnostiquées et qui le regrettent aujourd’hui. Ils représentent entre 1 et 2 % de la population trans. Ensuite, il y a les personnes plus jeunes qui ont suivi un traitement hormonal », et là encore, elles sont nombreuses, précise le sociologue.
Pour les jeunes qui décident de faire la transition, « il se peut qu’il y ait eu une autre maladie avant la transition, comme l’anorexie, la boulimie ou l’autisme », explique-t-il.
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