En Grande-Bretagne, l’avortement à domicile devient permanent.

La norme autorisant l'accès à l'avortement médicamenteux par télémédecine est également finalisée en Angleterre et au Pays de Galles

Une fille au téléphone

Image de Pixabay

Mauvaise nouvelle en Grande-Bretagne : la possibilité d’accéder à l’avortement pharmacologique à domicile, après une consultation téléphonique uniquement, est devenue permanente. C ‘était déjà le cas en Écosse, maintenant ça l’est aussi en Angleterre et au Pays de Galles, qui avaient fait l’annonce au début de l’année.

Établi au départ pour faire face aux soi-disant “urgences” lors des longs lockdowns dus à la pandémie de CoViD-19, le règlement a maintenant perdu son caractère “d’urgence” et est devenu encore plus tristement routinier.

Jusqu’à la dixième semaine du bébé dans l’utérus, même les femmes anglaises et galloises pourront avaler une pilule de mifepristone d’abord et une pilule de misoprostol ensuite, pour “disposer” d’une vie humaine sans même prendre la peine de quitter la maison. Un simple appel téléphonique, quand un appel vidéo n’est pas approprié, et l’affaire est réglée.

Aucune attention n’a été accordée à la possibilité très sérieuse d’abus horribles, qui a été soulignée à plusieurs reprises et pas seulement par “iFamNews” : la nécessité d’une datation précise et sûre du moment de la grossesse, la compréhension réelle par la femme de ce qu’elle s’apprête à faire, la possibilité d’une contrainte de la part de l’homme ou des exploiteurs de la prostitution ou encore des abuseurs de mineurs, rien ne vient entamer ce “droit” tragique.

En fait, il existe un guide spécial pour les jeunes filles mineures qui souhaitent faire usage de la possibilité d’avorter seules dans la salle de bains de leur domicile. Le Collège royal de pédiatrie et de santé infantile va en effet créer un vade-mecum pour les moins de 18 ans ayant accès à des avortements par télémédecine “[…] afin de s’assurer qu’une protection adéquate est en place”.

Aucun intérêt pour leur santé non plus, puisque les complications de l’intervention, au cours de laquelle le bébé est expulsé de l’utérus, avec son cortège de complications et de risques de nécessiter un traitement médical, sont balayées d’un revers de main.

Claire Murphy, directrice générale du British Pregnancy Advisory Service (BPAS), une “organisation caritative” ouvertement pro-avortement, se dit “absolument ravie que les avortements précoces à domicile soient désormais autorisés de manière permanente”. Sans doute est-elle ravie, vu le service complet, et non gratuit, que BPAS offre pour empêcher la vie de naître.

Quitter la version mobile