Au Royaume-Uni, un projet de modification de la loi qui aurait facilité l’avortement n’a pas été soumis au vote.
L’amendement (NC 50) avait été présenté par la parlementaire Diana Johnson (Parti Travailliste) et aurait eu des répercussions sur la Health and Care Bill du gouvernement. Cet ajout aurait permis aux mères de pratiquer légalement des avortements jusqu’à la 28e semaine sans passer par un prestataire de services d’avortement agréé.
L’organisation britannique de défense des droits à la vie Right to Life avait attiré l’attention sur cette proposition d’amendement favorable à l’avortement. De nombreux citoyens avaient alors écrit à leurs parlementaires pour leur faire part de leur mécontentement face à cette proposition de loi.
Un groupe de travail pro-vie réunissant tous les partis, a pour sa part présenté trois propositions d’amendement visant à protéger davantage le droit à la vie des enfants à naître par différents moyens.
D’une part, les avortements seraient interdits après la 22e semaine de grossesse, car la limite actuelle de 24 semaines de grossesse ne correspond plus à la viabilité désormais plus précoce de l’enfant. En effet, les enfants prématurés peuvent désormais survivre hors du ventre de leur mère dès la 22e semaine de grossesse, grâce à un soutien médical toujours plus performant. En outre, l’avortement sélectif en fonction du sexe serait interdit. Enfin, les avortements d’enfants handicapés, qui sont actuellement possibles jusqu’à la naissance, seraient interdits à partir de la 24e semaine de grossesse.
Bien que les trois amendements pro-vie n’aient pas été votés, de nombreux parlementaires, tous partis confondus, ont approuvé et signé les propositions d’amendement.
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