Une planète, un enfant: une nouvelle campagne horrible contre la famille, les enfants et l’amour

Sans enfants? Comme sans couches, nourriture pour bébé, nuits blanches, maladies infantiles, genoux meurtris, mains boueuses, meubles tachés - mais aussi sans amour infini qui ne peut être mis en mots, qui est si énorme et qui tient pourtant dans deux petits yeux: le regard innocent de l'enfant plein d'admiration, car, pour lui, il n'y a personne au monde, sauf vous – une et une seule maman!

“La plus grande miséricorde qu’une famille nombreuse puisse faire pour l’un de ses enfants en bas âge est de le tuer.” Ce sont les mots de Margaret Sanger, féministe et eugéniste radicale, qui a fondé Planned Parenthood en 1916. Aujourd’hui, cette organisation est présente sur tous les continents, et ses activités visent principalement à ne pas devenir parent – en promouvant l’avortement, la contraception hormonale, la “liberté sexuelle” et autres produits similaires de la palette libérale.

Planned Parenthood n’est pas la seule organisation qui invoque le mythe de la surpopulation, appelant les gens à avoir moins d’enfants et leur permettant de “disposer” du surplus par l’avortement. Récemment, l’organisation World Population Balance, basée aux États-Unis, a lancé une campagne One Planet, One Child, dont le but, selon son site Web, est d’encourager les “petites familles” et de “résoudre le problème de la surpopulation”.

Pour y parvenir, l’organisation a mis en place des panneaux d’affichage avec des messages choquants, comme celui-ci:

Vancouver street. photo: Miranda Fatur, CityNEWS

Il n’y a vraiment rien à dire sur un tel message. Il suffit de lire les commentaires sur les réseaux sociaux.

– Je suis enfant unique et c’est absolument faux! J’avais l’habitude de pleurer avant de m’endormir parce que j’étais si seule. J’ai supplié mes parents d’avoir un frère ou une sœur. Ils n’ont pas pu avoir plus d’enfants. Cette campagne est malsaine et dérangeante.

– Oh mon Dieu! En tant qu’aîné de six enfants, je peux vous dire sans aucun doute que c’est la déclaration la plus triste que j’aie jamais lue. En fait, le plus beau cadeau que mes parents m’ont jamais fait, ce sont mes cinq frères et sœurs!

– J’adore mes deux frères. Je ne peux pas imaginer vivre sans eux. Je remercie Dieu que mes parents nous aient eus. Qu’arrive-t-il à ce monde? Je suis tellement triste de savoir qu’il y a des gens dans ce monde qui souhaitent nuire aux enfants. Dieu aide cette planète!

– J’ai grandi dans la grande pauvreté. J’étais l’aîné de cinq enfants, mais, en repensant à notre enfance, je ne changerais rien. Mes frères et sœurs étaient mes meilleurs amis et aucun autre ami ne pourrait jamais les remplacer. Il y a des choses dans la vie que l’argent ne peut pas acheter.

Le site web de cette organisation déclare: “Le monde est surpeuplé. Il existe une solution: une seule planète, un seul enfant.” Il dit également que, si au cours des 100 prochaines années, nous avions en moyenne un enfant par femme, la population mondiale passerait de près de 7,8 milliards actuellement à moins de 3 milliards de personnes.

Je n’ai aucun doute que cela est vrai. Mais je me demande pourquoi nous devrions n’avoir que 3 milliards de personnes dans le monde. Toute personne raisonnable et informée sait que notre planète n’est pas polluée parce qu’il y a trop de gens dessus, mais parce qu’un très petit pourcentage de personnes, qui possède la plus grande part des ressources mondiales, veut que la majorité vive d’une certaine manière: dans les villes, où de grandes quantités de marchandises doivent être livrées et un grand nombre de services fournis, ce qui nécessite un volume énorme d’échanges (individuel et d’entreprise), une production de masse et, par conséquent, une consommation de masse.

En d’autres termes, nous parlons d’un système non viable.

D’un autre côté, un système durable – des communautés locales, avec des biens produits et distribués localement, et moins dépendant des grandes chaînes et systèmes d’approvisionnement – n’est pas dans l’intérêt de l’élite dirigeante. Ce qui est dans son intérêt, au contraire, c’est d’imposer de nouveaux modes de vie aux gens, de créer de nouveaux marchés de niche pour amener les gens à consommer un certain type de vêtements, typiques de certains styles de vie (hipsters, gothiques, stars, millennials, gays…), un certains types de régime (paléo, céto, vegan, à base de crudités…), musique, pièces de théâtre, films, sports, cours de vie saine – tout ce à quoi vous pouvez penser. Tant qu’il y a “juste une chose de plus” que ce dont vous avez besoin.

Mais qu’en est-il de la famille? du mariage? de l’amour? des enfants?

World Population Balance a pour mission de promouvoir un autre concept apparu dans les articles et les médias il y a quelques années, désignant les couples qui ont choisi de ne pas avoir d’enfants – sans enfants.

Je peux comprendre que certains couples ne veulent pas d’enfants du tout. C’est leur affaire. Mais je ne peux rien ressentir d’autre que de la tristesse quand je vois que de telles décisions et “modes de vie” – car ce n’est rien d’autre qu’un nouveau style qui nous est imposé – sont célébrés et glorifiés comme quelque chose de fondamentalement bon.

Ce n’est pas parce que quelqu’un a fait un choix particulier pour lui-même, en fonction de sa propre situation individuelle, que ce choix mérite de se tenir aux côtés de ce qui est le fondement même sur lequel la société humaine s’est formée et a survécu pendant des siècles – et qui est la famille.

Sans enfants? Comme sans couches, nourriture pour bébé, nuits blanches, maladies infantiles, genoux meurtris, mains boueuses, meubles tachés – mais aussi sans amour infini qui ne peut être mis en mots, qui est si énorme et tient pourtant dans deux petits yeux: le regard innocent de l’enfant plein d’admiration, car pour lui, il n’y a personne au monde sauf vous – une et une seule maman!

Libre du claquement tranquille des pieds minuscules lorsqu’il vient dans votre lit au milieu de la nuit.

Libre de toutes les petites victoires et de tous les succès qu’il accomplit sous vos yeux, jour après jour.

Libre des promesses enfantines: “Maman, quand je serai grande, je t’achèterai les plus jolies robes du monde!”

Le site web de l’organisation indique que “L’encombrement commence à la conception.”

Que dire de cette triste déclaration?

Source: https://oneplanetonechild.org/our-vancouver-billboards/

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