Une femme britannique a été condamnée à 28 mois de prison pour s’être procuré illégalement des médicaments abortifs, ce qui a entraîné la mort de son enfant à naître à environ huit mois de grossesse. Le bébé, appelé “Lily” par le tribunal, était âgé de 32 à 34 semaines lorsqu’il a été mis fin prématurément à sa vie au moyen de médicaments abortifs auto-administrés. La femme a réussi à se procurer ces médicaments auprès de BPAS, un fournisseur d’avortements britannique, lors de la première fermeture pour cause de coronavirus en 2020. Le BPAS avait envoyé les médicaments après une consultation virtuelle, sans exiger d’échographie ou d’examen physique pour confirmer le stade de la grossesse ou l’état de santé de la mère.
Après avoir ingéré les médicaments abortifs le 11 mai 2020, un appel d’urgence a été passé, indiquant que la femme était en train d’accoucher. Malheureusement, le bébé Lily est né sans respirer et a été déclaré mort environ 45 minutes plus tard. Le tribunal a révélé qu’entre février et mai 2020, la femme avait effectué des recherches en ligne concernant la réalisation d’un avortement sans intervention médicale et les moyens de perdre un bébé à six mois de gestation.
Réagissant à cette affaire, un porte-parole de la Société pour la protection des enfants à naître (SPUC) l’a qualifiée d’horrible. Le porte-parole a exprimé son inquiétude quant à la légalité des médicaments abortifs DIY et à la mort tragique d’un bébé tout à fait viable. Selon le porte-parole, le juge a précisé que la mère de Lily savait qu’elle avait dépassé la limite légale de gestation, mais qu’elle avait menti pour obtenir les médicaments.
Le porte-parole du SPUC a souligné que la mère, pleine de remords et actuellement dépendante de services de santé mentale, n’est pas entièrement responsable. Au lieu de cela, la responsabilité incombe en grande partie aux fournisseurs d’avortements qui ont approuvé des avortements à domicile risqués. Le porte-parole a également critiqué le BPAS, affirmant que ce décès tragique mettait en évidence l’insuffisance des garanties associées à l’avortement. La politique du BPAS consistant à distribuer des médicaments abortifs mortels par l’intermédiaire du poste sans exiger d’examen physique ou de supervision médicale a été remise en question.
En conclusion, le porte-parole du SPUC a dénoncé les appels lancés par les fournisseurs d’avortement en faveur d’une dépénalisation totale de l’avortement, y compris jusqu’à la naissance. Le porte-parole a fait valoir que la dépénalisation ne profiterait pas aux femmes vulnérables, soulignant que la plupart des personnes condamnées en vertu des lois sur l’avortement sont des hommes qui ont provoqué des avortements de force ou en secret. Le porte-parole a suggéré que la suppression des quelques garanties prévues par la loi de 1967 sur l’avortement conduirait à des résultats plus tragiques pour les femmes et leurs bébés.
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