Heartbeat International est une organisation qui aide publiquement les femmes en détresse à ne pas interrompre leur grossesse et permet aux enfants qu’elles portent dans leur ventre de naître. Elle leur fournit des informations sur les conséquences de l’avortement volontaire, ne cachant pas qu’il s’agit d’un meurtre et non d’un droit.
Pour OpenDemocracy, la plateforme web détenue par la Fondation Open Society de George Soros, cet engagement apparaît au contraire comme une désinformation et l’attaque car il pose soi-disant «de graves risques pour les femmes et la démocratie».
Après avoir lâché dans le monde entier des journalistes faisant semblant d’être enceintes, mais en évitant de fournir plus de détails sur les méthodes de leur enquête, OpenDemocracy rapporte certaines déclarations attribuées à des bénévoles de l’association pro-vie, faisant valoir que les services offerts par le réseau Heartbeat dans 60 pays du monde , à travers 2.700 centres et le travail de plus de 81.000 opérateurs, provoquent des alarmes et des craintes injustifiées.
Pour s’assurer que l’accusation de diffusion de fausses nouvelles n’est pas en soi une fausse nouvelle, OpenDemocracy devrait fournir des preuves, fondées sur les questions classiques du journalisme: qui, quoi, où, pourquoi? On ne peut en trouver aucune trace dans l’enquête publiée. Il est dès lors impossible de vérifier l’exactitude des informations. Cependant, uniquement sur la base de ces informations lacunaires, certains membres du Parlement européen ont dénoncé une prétendue violation des droits de l’homme – qui aurait été commise en essayant de sauver des vies humaines.
Dans un autre cas, concernant une enquête réalisée avec des caméras cachées en 2015, David Daleiden et Sandra Merritt ont été condamnés après avoir documenté la vente de morceaux de fœtus humain par l’organisation pro-avortement Planned Parenthood en Californie. Les accusés ont certainement le droit de faire appel, mais on peut légitimement douter que, en sens contraire, les auteurs du reportage sur Heartbeat subiront les mêmes conséquences judiciaires, même s’ils ont agi de manière totalement similaire, mentant sur leur propre identité et leurs propres objectifs. Peut-on en déduire que la lutte contre l’avortement et la contraception est devenue, sinon un véritable délit, du moins une circonstance aggravante devant les tribunaux et une cause d’ostracisme politique dans les assemblées législatives? Jusqu’à présent, la seule chose qui s’est produite est un tollé à Bruxelles et à Strasbourg de la part des députés Vera Tax, Hilde Vautmans, Sylvie Guillaume, Gwendoline Delbos-Corfield et Fred Matić, contre les activités de Heartbeat.
Il n’y a pas encore de réaction de la part des autres députés. Les politiciens pro-vie semblent avoir disparu de la scène. L’absence d’une voix claire et sonore pour la défense de la vie au sein des institutions européennes est, en effet, inquiétante et favorise une atmosphère de persécution contre ceux qui luttent pour défendre les droits des enfants à naître. Pendant ce temps, en Europe, entre 2010 et 2014, 30% des grossesses se sont terminées par un avortement. En outre, plus généralement, l’Organisation mondiale de la santé ne se soucie que de donner une chance de pratiquer un avortement “sans risque”, en tant que facteur de “santé reproductive”, et tient l’objection de conscience des personnels de santé et les lois restreignant l’avortement pour une atteinte à la vie des femmes. Nous sommes à deux doigts d’une accusation de meurtre contre ceux qui n’encouragent pas un crime contre l’humanité!