Emmenés par Rosa DeLauro et Nancy Pelosi, ancienne présidente de la Chambre des représentants, ces législateurs ont condamné la décision de la Cour suprême dans l’affaire Dobbs v. Jackson, déclarant que leur foi catholique soutenait le droit des femmes à accéder à l’avortement.
Ils se décrivent comme de fervents catholiques qui croient en la dignité de chaque être humain et en la protection des plus vulnérables. Cependant, ils rejettent les lois pro-vie qui visent à protéger la vie des bébés à naître. Ils affirment que ces lois nuisent de manière disproportionnée aux communautés marginalisées et violent les principes de justice sociale et de liberté religieuse.
Contrairement à ce qu’ils prétendent, il est prouvé que les lois pro-vie sauvent des vies. Les chercheurs estiment qu’environ 25 000 enfants à naître ont été épargnés par l’avortement depuis l’arrêt Dobbs. Les défenseurs des droits de l’homme veillent également à ce que les femmes enceintes soient protégées par la loi.
En revanche, Mme Pelosi et la plupart des démocrates du Congrès soutiennent une législation qui légaliserait l’avortement, quelle qu’en soit la raison, jusqu’à la naissance et qui obligerait les contribuables à financer ces procédures. Ils affirment que le fait de permettre aux individus de prendre leurs propres décisions concernant leur corps, leur famille et leur avenir est conforme à leurs croyances en tant que catholiques. Toutefois, les enseignements de l’Église catholique sont clairs : l’avortement est considéré comme un mal, car il détruit la vie humaine.
Alors que les catholiques du monde entier participent activement au mouvement pro-vie, s’exprimant en faveur du caractère sacré de la vie et plaidant pour des politiques qui protègent les bébés à naître, certains hommes politiques catholiques ont tenté de justifier leurs opinions en faveur de l’avortement en déformant les enseignements de leur foi. Mme Pelosi a notamment été critiquée par l’archevêque de San Francisco, Salvatore Cordileone, qui lui a récemment refusé la communion afin de lui faire comprendre la gravité de ses actes.
La position des évêques catholiques américains sur le refus de la communion aux hommes politiques favorables à l’avortement reste divisée, certains accueillant et offrant la communion à ceux qui soutiennent le droit à l’avortement sans exiger d’eux qu’ils se repentent. Cette question controversée continue de susciter des débats au sein de l’Église catholique.
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