Le Sénat de la République tchèque a voté la semaine dernière contre la controversée “Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique”, plus connue sous le nom de Convention d’Istanbul.
34 des 71 sénateurs présents ont voté en faveur de la ratification, à deux voix près, rapporte Radio Prague International.
La République tchèque rejoint ainsi la minorité des pays qui ont signé (ce qu’elle a fait en 2016) mais pas ratifié la Convention, les autres étant l’Arménie, la Bulgarie, la Hongrie, la Lituanie et la Slovaquie. La Turquie elle-même s’est retirée de la Convention en 2021.
La Chambre des députés tchèque devait également se prononcer sur le document, mais il est désormais peu probable qu’elle le fasse à la lumière du vote du Sénat.
Les opposants tchèques à la Convention ont exprimé les mêmes préoccupations que de nombreux autres pays et un certain nombre d’Églises orthodoxes : Elle introduit de nouveaux concepts d’hommes et de femmes et impose une idéologie néfaste en matière de genre.
L’Église orthodoxe des Pays tchèques et de Slovaquie a cosigné une lettre contre la Convention en 2018, arguant notamment qu’elle viole le principe juridique de la présomption d’innocence.
L’Église orthodoxe la plus récente à avoir critiqué la Convention d’Istanbul est l’Église orthodoxe macédonienne – archevêché d’Ohrid. En juillet, l’Église a organisé une manifestation dans la prière pour protester contre les tentatives d’introduire l’idéologie du genre par le biais de la législation. Dans son discours, le primat du MOC, Son Éminence l’archevêque Stefan d’Ohrid, a parlé de la Convention d’Istanbul comme d’une menace pour les femmes, sous prétexte de les protéger.
OrthoChristian a également fait état de la condamnation de la Convention par les Églises bulgare, moldave, polonaise et ukrainienne.
Article repris de OrthoChristian.com
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