Le Guardian est connu pour être un journal de gauche en Grande-Bretagne. C’est pourquoi nous n’avons pas été surpris lorsqu’il a publié un article au vitriol de Judith Butler, une militante LGBT radicale fatiguée et en colère. Dans l’article intitulé Pourquoi la notion de “genre” suscite-t-elle des réactions négatives dans le monde entier ? publié le 23 octobre 2021, Butler qualifie de “fasciste” quiconque s’oppose au programme marxiste des transgenres, et ceux qui le soutiennent sont coupables de “suprématie blanche”, de “patriarcat” et d'”islamophobie”.
Pourquoi Butler a-t-elle recours à de telles calomnies ? Parce qu’elle sait que ses arguments en faveur de l’agenda transgenre radical sont si faibles que même un enfant de 5 ans peut voir clair en eux. Elle essaie même d’argumenter que la Bible soutient le mouvement transgenre.
Parmi les groupes que Butler désigne pour sa colère, on trouve l’Organisation Internationale pour la Famille, l’éditeur de IFAMnews. Elle écrit : “Selon Angnieskza Graff, co-auteur avec Elzbieta Korolczuk de Anti-Gender Politics in the Populist Movement, les réseaux qui amplifient et font circuler le point de vue anti-genre comprennent l’Organisation Internationale pour la Famille, qui se targue de compter des milliers de participants à ses conférences….”.
Tout en sachant que le Guardian est un journal de gauche, l’OIF pensait que le journal aurait l’intégrité journalistique d’imprimer notre réponse mesurée (qui apparaît ci-dessous) à l’article de Butler, surtout à la lumière du fait qu’elle nous attaque explicitement. Mais nous nous sommes manifestement trompés, car le journal a refusé catégoriquement de publier notre réponse, sans en donner la raison. Il semble que le Guardian soit devenu un journal totalement redevable à la gauche et qu’il ait renoncé à toute tentative d’objectivité.
Si l’OIF a été déçue que le journal n’ait pas publié sa réponse, nous avons tout de même pu tirer une certaine satisfaction du fait que nos efforts pour soutenir la famille ont un effet si important que les activistes LGBT radicaux doivent nous attaquer nommément. Les propos du théologien Peter Kreeft sur les chrétiens engagés s’appliquent également à nous : “Si personne ne veut vous crucifier, vous ne faites pas votre travail”. L’OIF doit faire son travail car, ces derniers temps nous avons été de plus en plus attaqués par la gauche. Par exemple, en juillet 2021, le Forum Parlementaire Européen pour les droits sexuels et reproductifs, un organisme de gauche, a attaqué à plusieurs reprises l’OIF et ses dirigeants par leur nom dans son rapport Tip of the Iceberg : Religious Extremist Funders against Human Rights for Sexuality and Reproductive Health in Europe 2009 – 2018).
Soyez donc rassurés, chers lecteurs. L’OIF continuera à défendre farouchement la famille, la culture de la vie et la vision du monde judéo-chrétienne, peu importe qui nous attaque. Lorsque vous vous engagez à vivre et à dire franchement la vérité – et à subir la fronde et les flèches au cours du processus – sachez qu’au bout du compte, vos efforts porteront des fruits, trente, soixante ou cent fois plus, comme le dit la Bible.
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Non, Judith Butler, les défenseurs de la famille ne sont pas des fascistes.
Par Brian Brown, président de l’Organisation Internationale pour la Famille
L’ouvrage de Judith Butler intitulé Why is the idea of “gender” provoking backlash the world over ? illustre parfaitement la vieille ruse du propagandiste qui consiste à accuser ses ennemis de la chose même dont il est coupable. Le Dr Butler affirme sans ambages que “les mouvements anti-gender ne sont pas seulement réactionnaires mais aussi fascistes “. Et elle désigne l’Organisation Internationale pour la Famille comme l’un des principaux groupes à l’origine de cette idéologie “fasciste”.
Peu importe que la raison et la science soulignent la réalité fondamentale de la biologie ; peu importe que nous soyons témoins d’une violence croissante contre ceux d’entre nous qui affirment la vérité sur la réalité biologique ; peu importe que l’opposition à la propagande de l’idéologie du genre soit profondément ancrée dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme….. Non, tout ce qui compte, c’est que nous avons transgressé les limites de ce que Judith Butler considère comme un discours acceptable. Nous devons être punis. Et Butler aidera à infliger cette punition en nous déclarant fascistes.
C’est aussi absurde que prévisible.
Ce qui inspire la peur et la colère aux partisans de l’idéologie du genre, c’est que les mêmes outils qu’ils ont utilisés pour saper la réalité biologique sont maintenant utilisés contre eux : les déconstructionnistes ne supportent pas que leurs propres idées soient déconstruites.
L’idéologie du genre, dans son essence, est une tentative de déconstruction de ce qu’est l’être humain. En arrachant la biologie à notre humanité, elle cherche à modifier la nature humaine elle-même.
Mais lorsqu’un observateur honnête regarde qui est en position de pouvoir, qui tente de dominer ceux qui ont moins de pouvoir, qui limite le débat pour arriver à ses fins, il est clair que c’est Judith Butler et sa clique qui utilisent le pouvoir pour contrôler et faire taire. Lorsque vous analysez de manière critique la rhétorique de l’idéologie du genre, vous voyez à quel point elle est utilisée comme un outil de pouvoir. Les idéologues du genre cherchent à faire taire et à punir. Ils cherchent à nier l’humanité de l’autre, à annuler les idées et les arguments avec lesquels ils ne sont pas d’accord, à créer deux classes d’êtres humains – les éclairés et les non-éclairés.
Pour ceux d’entre nous qui condamnent la violence et la haine et croient en la véritable liberté humaine, c’est l’idéologie du genre qui apparaît de plus en plus réactionnaire… ou devrais-je dire, comme le fait le Dr Butler, fasciste?
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