Last updated on novembre 28th, 2022 at 08:06
Jusqu’à présent, seuls les mineurs se voyaient interdire la promotion des relations sexuelles non traditionnelles en Russie. Une fois la nouvelle loi approuvée par le Conseil de la Fédération et signée par le Président, cette propagande sera totalement interdite.
Pour rappel, une interdiction de la promotion des relations sexuelles non traditionnelles auprès des mineurs a été introduite en juin 2013. Cela a permis d’assainir l’environnement informationnel et culturel dans lequel nos enfants grandissent : l’État s’est opposé à la propagande homosexuelle dans les écoles, à l’apparition de bandes dessinées colorées dans les rayons des librairies pour enfants avec des images et des gros caractères, au fait de dire aux enfants de maternelle qu'”il y a un garçon dans notre groupe qui a deux papas”, et aux “parades gay” dans les rues et sur les places des villes russes. Les autorités municipales qui souhaitent les organiser ont commencé à poser une question simple : “comment comptez-vous faire pour qu’il n’y ait pas d’enfants dans l’espace public ?”
L’utilité de cette loi a été indirectement confirmée par les militants LGBT (nationaux et étrangers) qui ont versé des larmes de crocodile en affirmant que “la propagande n’existe pas”, que “l’homosexualité ne peut être que congénitale” et que cette loi conduira à une chasse aux gays presque ouverte. Bien sûr, aucun meurtre de masse d’homosexuels n’a eu lieu en Russie au cours de ces presque dix années. Entre-temps, il est devenu clair que l’homosexualité n’est pas du tout innée. De même, il est devenu évident que la propagande homosexuelle n’existe pas seulement, mais qu’elle est soutenue par de grosses sommes d’argent et de puissantes ressources provenant des principaux États occidentaux et des organisations internationales.
Au cours des dix dernières années, cependant, on a pu constater non seulement l’utilité et la justesse de la loi interdisant la promotion des relations sexuelles non traditionnelles, mais aussi les limites de son application. La propagande de l'”idéologie LGBT” a quitté les écoles mais est restée dans les établissements d’enseignement supérieur, y compris ceux qui forment les pédiatres. Des livres sur les “deux papas”, apparemment destinés aux enfants d’âge préscolaire, ont commencé à apparaître avec la mention “18+”. Le roman A Summer in Pioneer Tie, qui traite de la relation entre un conseiller adulte et un lycéen, a été publié avec exactement la même notation et est devenu instantanément populaire auprès des adolescents. Bien que la communauté parentale et de nombreux députés de la Douma d’État aient exigé de savoir si la vente du livre violait la loi, la réponse de Roskomnadzor a été décevante: le livre étant marqué “18+”, il n’y a pas de violation de la loi. Le fait qu’il soit lu en masse par des adolescents n’est pas pertinent.
En ce qui concerne la publication de la propagande homosexuelle sur Internet, l’étiquetage de l’âge était une feuille de vigne : on peut cliquer sur le bouton “Oui, j’ai 18 ans” à 14 ou 12 ans …
Une autre faiblesse de la loi de 2013 était qu’elle n’interdisait que la “propagande des relations sexuelles non traditionnelles”. Alors qu’il y a dix ans, c’était le principal danger, l’idéologie des “LGBT” a depuis changé, mettant davantage l’accent sur la dernière des quatre lettres. Depuis 2015 environ, on assiste à une promotion massive du “changement de sexe” chez les adolescents aux États-Unis, puis dans le monde entier. En 2020, les États-Unis parlaient déjà d’une “pandémie de dysphorie de genre” (plusieurs filles d’une même entreprise se déclarant généralement transgenres), tandis que la Suède a constaté que de 2008 à 2018, le nombre de diagnostics de dysphorie de genre chez les adolescentes a augmenté de 1500% en un an. Pensez-y : le nombre de ces cas a été multiplié par 15 en 10 ans ! Et si vous pensez que cette propagande n’existe pas en Russie ou qu’elle n’est pas aussi efficace qu’aux États-Unis ou en Suède, je dois vous décevoir: il ne s’agit pas d’un jeu d’équipe, le sort “dibs on the lodge” ne protégera personne.
Mais une nouvelle loi permettra de protéger les enfants et les jeunes. Premièrement, elle introduit une interdiction de la promotion des relations non traditionnelles, non seulement auprès des mineurs, mais en général – pour tout public. Le législateur a ainsi fermé le “trou dans la loi” qui autorisait la propagande en apposant simplement la mention “18+” dans un coin.
Deuxièmement, les députés ont considérablement augmenté l’amende pour une telle propagande. Par exemple, l’amende pour les particuliers sera désormais comprise entre cinquante et cent mille roubles, et entre cent et deux cent mille roubles s’il peut être prouvé que la propagande était spécifiquement destinée aux mineurs. En comparaison, en vertu d’une loi de 2013, un individu reconnu coupable d’avoir encouragé des relations sexuelles non traditionnelles entre mineurs devait payer une amende de quatre à cinq mille roubles. Une somme grotesque !
Troisièmement, un changement important par rapport à la loi de 2013 (qui, soit dit en passant, n’est apparu qu’en deuxième lecture de la nouvelle loi et n’était pas inclus dans la version originale) était l’interdiction de la promotion des “relations et/ou préférences sexuelles non traditionnelles ou du changement de sexe“.
Ainsi, la nouvelle loi adoptée par la Douma d’État peut devenir un outil fiable pour protéger notre société – et surtout la jeune génération – de la propagande destructrice de l’idéologie “LGBT”. Il s’agit d’une réponse à la fois à la pratique établie de contournement de la loi il y a dix ans et aux nouveaux dangers qui sont apparus entre-temps.
Il faut espérer que la loi sera bientôt approuvée par les sénateurs et signée par le président, après quoi elle entrera en vigueur.
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