Le président Donald J. Trump – nous l’avons écrit et réécrit – a parsemé la période de transition vers l’administration dirigée par Joe Biden, d’actes de gouvernement majeurs en faveur de la défense de la vie et de la famille naturelle, jetant même les bases d’une contre-révolution culturelle que peu de ses pairs ont fait avant lui. Biden a plutôt fait l’inverse, démontant point par point ce que Trump a construit en quatre ans. Par exemple, la Déclaration du Consensus de Genève.
La “Déclaration du Consensus de Genève” est, ou plutôt était la principale action politique de défense de la vie et de la famille dans le monde, un front de pays souverains mené par les États-Unis d’Amérique pour défendre des principes non négociables. Biden a décidé de le défaire. Dans une lettre adressée aux ambassadeurs auprès des Nations Unies, rendue publique par le Center for Family & Human Rights de New York et de Washington, son administration a annoncé le retrait des États-Unis du vaste front politique de défense de la vie et de la famille. Les États-Unis de Trump défendent la vie et la famille, les États-Unis de Biden sont tout le contraire. Un peu lâche aussi, puisque la lettre en question est restée confidentielle.
Pourquoi Biden l’a-t-il fait ? Car ainsi que le précise la lettre, il a “[…] des réserves sur certains aspects de ce document qui sont incompatibles avec la politique de l’administration actuelle”, nommant explicitement l’idéologie LGBT+ comme on pouvait s’y attendre.
Ensuite, il y a l’avortement, dont la “Déclaration du Consensus de Genève” a nié qu’il s’agissait d’un droit international et sur lequel l’Administration Biden pense exactement le contraire. En d’autres termes, les États-Unis de Biden sont désormais à la tête du front mondial de ceux qui piétinent le droit à la vie et à la famille naturelle.
Or, la lettre “secrète” porte la date du 12 février, mais en réalité tout avait déjà été fait par la Commission Européenne mémorandum du 28 janvier, que la lettre mentionne. En d’autres termes, le retrait de la “Déclaration du Consensus de Genève” a été l’un des premiers actes de gouvernance de Biden.
Une rumeur veut que M. Biden soit personnellement opposé à l’avortement, mais prêt à se battre pour le droit à l’avortement pour tous. Si c’est vrai, cela signifie que Biden croit que les gens ont le droit d’accomplir des actes qu’il juge mauvais. Cela signifie au minimum que Biden est un peu confus. Ou peut-être ne pense-t-il tout simplement pas que l’avortement soit mauvais…
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