On s’attendrait à ce que les Anglais soient capables de définir un simple mot anglais parce qu’ils sont anglais, non ? Malheureusement, cette logique ne s’applique pas aux dirigeants anglais de l’Église d’Angleterre. Selon GB News, lorsqu’on lui a posé la question « Quelle est la définition de la femme dans l’Église d’Angleterre ? » lors d’un synode général de l’Église, l’évêque principal Robert Innes a déclaré :
« Il n’existe pas de définition officielle, ce qui reflète le fait que, jusqu’à une date assez récente, les définitions de ce type étaient considérées comme allant de soi, comme en témoigne la liturgie du mariage. Le projet Vivre dans l’amour et la foi (LLF) a cependant commencé à explorer les complexités du mariage associées à l’identité de genre et souligne la nécessité d’accorder davantage d’attention et de réflexion à la compréhension de nos points communs et de nos différences en tant que personnes créées à l’image de Dieu. »
Cette absence de réponse est particulièrement troublante car le premier chapitre du premier livre de la Bible déclare :
« Ainsi Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa ; il les créa homme et femme. »
Et depuis cette époque, à l’aube de l’histoire, les gens ont pu définir ce qu’est une femme : « une femme humaine adulte », comme le dit si simplement Matt Walsh dans son récent documentaire « Qu’est-ce qu’une femme ? ». Les gens ont également été capables de différencier les femmes des hommes. Par exemple, les femmes sont capables de porter et d’allaiter des enfants, tandis que les hommes sont généralement plus rapides, plus grands et plus forts que les femmes ; en effet, les scientifiques ont découvert qu’il existe plus de 6 000 différences génétiques entre les hommes et les femmes. Et l’une des premières choses que les gens font lorsqu’ils voient une autre personne est de déterminer si cette personne est une femme ou un homme. Même les bébés sont capables de le faire.
Pourtant, ce que même les bébés peuvent faire, l’Église d’Angleterre ne le peut pas. En effet, la vénérable Église d’Angleterre ne peut définir ce qu’est une femme en raison des « complexités matrimoniales associées à l’identité de genre » et de « la nécessité d’une attention et d’une réflexion supplémentaires pour comprendre nos points communs et nos différences en tant que personnes créées à l’image de Dieu ». Si on devait nommer un cas de double pensée de George Orwell, ça serait bien celui-là. Espérons que l’Église d’Angleterre mette bientôt de l’ordre dans ses affaires et puisse définir ce qu’est une femme avant que le déclin rapide de ses adhérents en Angleterre ne devienne une caractéristique permanente.
Photo : Église d’Angleterre
Discussion à ce sujet post