Le Texas a rejoint plusieurs autres États dirigés par des républicains en interdisant les bloqueurs de puberté, les hormones du sexe opposé et les opérations chirurgicales pour les enfants souffrant de dysphorie de genre. La nouvelle législation, promulguée par le gouverneur républicain Greg Abbott, interdit les interventions médicales destinées à modifier le sexe biologique d’un enfant, afin d’empêcher ce que les partisans du projet de loi qualifient de “mutilation d’enfants” par le biais de médicaments et de procédures de changement de sexe.
Le projet de loi SB 14, qui a été approuvé par le Sénat de l’État par 19 voix contre 12, interdit spécifiquement l’utilisation de traitements médicaux et d’opérations chirurgicales visant à modifier le sexe biologique d’un enfant. La législation s’aligne sur le sexe de l’enfant tel qu’il est déterminé par ses organes sexuels, ses chromosomes et ses profils hormonaux endogènes, et s’oppose aux plans de traitement qui affirment le genre perçu par l’enfant s’il diffère de son sexe biologique.
Toutefois, la loi prévoit une phase de transition pour les mineurs qui suivent actuellement l’un des traitements interdits. Ils peuvent interrompre progressivement leurs plans de traitement d’une manière jugée sûre et appropriée d’un point de vue médical, dans le but de minimiser le risque de complications.
La loi interdit également au gouvernement de financer ou de rembourser les procédures de changement de sexe chez les mineurs. La mise en œuvre de SB 14 devrait prendre effet le 1er septembre 2023.
Cette nouvelle législation s’inscrit dans le cadre du rejet plus large des droits des LGBT au Texas, qui vise à protéger les enfants et les valeurs familiales traditionnelles. En avril, alors que le SB 14 progressait au sein du corps législatif, les législateurs ont également adopté une interdiction pour les hommes de concourir contre les femmes dans les compétitions sportives. Au total, 13 États ont imposé des interdictions similaires sur les interventions médicales pour les transitions de genre chez l’enfant, et quatre autres restreignent ces traitements. Certaines de ces interdictions, dont celles de l’Arkansas et de l’Alabama, sont actuellement bloquées devant les tribunaux, tandis que d’autres ont été adoptées par au moins une chambre législative.
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