Les avortements n’ont jamais été aussi peu nombreux en Allemagne

Il s'agit d'une baisse de 5,4 % par rapport à l'année précédente, mais le gouvernement de M. Scholz souhaite supprimer l'interdiction de la publicité pour l'avortement.

Fœtus

Image de Magnus Lima (Flickr)

Bonne nouvelle en Allemagne, où en 2021, le nombre d’enfants avortés a atteint son plus bas niveau historique : environ 4 000 de moins que l’année précédente .

Dans l’évaluation proposée par le site Evangelical Focus Europe,lLes raisons de ce déclin ne sont pas encore claires, mais on pense que les efforts de l’Union européenne en matière d’éducation et de formation sont à l’origine de ce déclin. Les efforts pro-vie pour soutenir les futures mères dans le besoin et la campagne de sensibilisation pour promouvoir le concept de dignité humaine des enfants à naître ont grandement contribué à ce résultat.

L’institut officiel de statistiques allemand, Destatis, indique que 94 596 enfants ont été avortés en 2021, soit une baisse de 5,4 % par rapport aux quelques 99 000 de 2020. Seuls 4 % environ des avortements pratiqués en 2021 l’ont été à la suite d’un viol ou en raison d’un danger pour la vie ou la santé de la mère.

En bref, les chiffres de 2021 représentent un véritable creux pour l’Allemagne. Au début du siècle, environ 130 000 bébés par an étaient avortés, selon Evangelical Focus.

La “coalition des feux de signalisation” n’aime pas les enfants.

En Allemagne, l’avortement est légal jusqu’à la douzième semaine de vie de l’enfant dans le ventre de sa mère et à tout moment de la grossesse s’il y a des risques pour la santé physique ou émotionnelle de la femme. Avant qu’une femme puisse subir un avortement, un entretien est nécessaire, suivi d’une période d’attente de trois jours.

La publicité pour l’avortement est interdite, mais le gouvernement dirigé par le chancelier Olaf Scholz souhaite abroger cette interdiction. Car l’accord politique régissant la coalition rouge-jaune-vert, signé en novembre, stipule en fait que le meurtre des enfants à naître ferait “partie des soins de santé fiables”.

De fortes critiques de cette orientation émanent désormais des cercles pro-vie et religieux. Lors d’une interview accordée en mars, le cardinal Gerhard Ludwig Müller, préfet émérite de la Congrégation pour la doctrine de la foi, a une nouvelle fois condamné fermement l’avortement, expliquant que le meurtre d’enfants à naître est “le plus odieux des crimes contre la vie”.

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