Le Cambridge Dictionary change les définitions de l’homme et de la femme

Depuis plusieurs années déjà, on insiste en Occident pour éviter d'utiliser le mot "femmes" et parler plutôt de "personnes qui ont leurs règles" ou de "personnes avec un utérus".

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Le Cambridge Dictionary of English a officiellement changé les définitions des mots man (l’homme) et woman (la femme).


Et alors qu’il était autrefois considéré comme allant de soi de chercher la signification de mots inconnus dans les dictionnaires, nous vivons à une époque où nous sommes censés utiliser les dictionnaires pour apprendre de nouvelles significations idéologiques de certains termes communément connus.


Sous la pression d’un programme libéral radical, le Cambridge Dictionary a cédé et décidé qu’il devait être plus “inclusif” et élargir les définitions des termes femme et homme.


Une femme, comme ils l’expliquent, est “un adulte qui vit et s’identifie comme une femme bien que l’on puisse dire qu’elle a un sexe différent à la naissance”, et un homme est, par conséquent, “un adulte qui vit et s’identifie comme un homme bien que l’on puisse dire qu’il a un sexe différent à la naissance”.


Même si l’on suit cette même voie problématique et superficielle, on ne peut s’empêcher de se demander comment déterminer si quelqu’un “vit comme un homme” ou “comme une femme”, c’est-à-dire ce qui fait de cette personne un membre d’un certain genre. Surtout si l’on considère que les nouvelles définitions de Cambridge rejettent toutes les caractéristiques biologiques et naturelles.Il est intéressant de noter que l’adjectif “féminin” est défini comme quelque chose qui fait référence à une femme, ainsi qu’au “sexe qui peut donner naissance.”
Le mot “féminin”, selon ce dictionnaire, signifie “ayant des caractéristiques traditionnellement considérées comme typiques de ou convenant à une femme.


Effacer le sexe biologique


Depuis plusieurs années déjà, on insiste en Occident pour éviter d’utiliser le mot “femmes” et parler plutôt de “personnes qui ont leurs règles” ou de “personnes avec un utérus.”


Aux États-Unis, par exemple, des militants libéraux se sont offusqués l’an dernier qu’une nouvelle maternité à New York soit baptisée “hôpital Alexandra Cohen pour les femmes et les bébés”, car les “personnes enceintes non binaires” et les “hommes transgenres enceintes” pourraient être offensés, ont rapporté les médias américains.


Il y a quelques semaines, le parlement irlandais a donné son feu vert pour laisser des tampons et des serviettes dans les toilettes pour hommes “afin d’aider toutes les personnes ayant leurs règles”.


Reste à savoir quels seront les prochains mots “offensants”, dont les nouvelles significations nous seront imposées.

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