Last updated on juillet 6th, 2023 at 05:10
Au Royaume-Uni, une troupe appelée “Drag Syndrome” a suscité l’indignation générale en mettant en scène des personnes atteintes du syndrome de Down qui se travestissent. La production est dirigée par le groupe de danse chorégraphique Culture Device, décrit comme un “collectif de travestis mettant en scène des reines et des rois atteints du syndrome de Down qui créent une forte dépendance”. Le groupe a été accusé d’exploiter des personnes atteintes du syndrome de Down et de sexualiser leurs performances.
Le directeur créatif de Drag Syndrome, Daniel Vais, affirme que le but de la troupe est de permettre aux personnes atteintes du syndrome de Down de s’exprimer. Toutefois, les conservateurs affirment que les artistes, dont certains dansent sous des noms à connotation sexuelle, sont exploités. La représentation des artistes et leur description sur le site web de la troupe ont suscité des inquiétudes. Par exemple, un artiste est décrit comme un “mangeur d’hommes le jour et un cinéaste la nuit”, tandis qu’un autre est décrit comme “féroce, intelligent et puissant” avec des mouvements qui peuvent rendre le public fou de joie.
Bien que Drag Syndrome nie toute exploitation, la nature sexualisée des spectacles et les descriptions des artistes sont inappropriées. Les critiques à l’égard de Drag Syndrome se sont intensifiées lorsque le détransitionniste Oli London a mis en avant plusieurs artistes sur les médias sociaux, en soulignant l’utilisation de matériel fétichiste et de fouets. Toutefois, un porte-parole de Drag Syndrome a nié la présence de tels éléments dans leurs spectacles, qualifiant la photo partagée par London de “massivement non représentative et hors contexte”.
La controverse autour du syndrome du dragueur soulève des questions sur les limites de l’expression artistique et le traitement des personnes vulnérables. Les personnes atteintes du syndrome de Down doivent être traitées avec dignité et respect et ne pas être soumises à des situations potentiellement exploitantes.