La Chambre des représentants soulignant le caractère expérimental des chirurgies d’affirmation du genre et les risques encourus par les patients

Une récente audition devant la commission judiciaire de la Chambre des représentants sur “les violations des droits de la défense et les soins d’affirmation du genre” a mis en lumière la nature expérimentale des procédures médicales “d’affirmation du genre”. Au cours de l’audition, le député Mike Johnson a diffusé une interview vidéo du Dr Blair Peters, un chirurgien qui pratique des opérations sur des personnes transgenres à l’université de la santé et des sciences de l’Oregon (Oregon Health & Science University). L’interview, qui a refait surface sur les médias sociaux, révèle la nature radicale et non étudiée des chirurgies “d’affirmation du genre”.

Le docteur Peters est spécialisé dans les opérations de changement de sexe, en particulier dans la région génitale. Ces opérations visent à reconstruire les organes génitaux d’un patient pour qu’ils correspondent à son identité de genre. Il s’agit de pratiquer une vaginoplastie pour les garçons qui s’identifient comme des filles et une phalloplastie pour les filles qui s’identifient comme des garçons. L’interview aborde également les chirurgies “non binaires”, qui visent à créer une combinaison d’organes génitaux masculins et féminins afin de lutter contre les préjugés binaires perçus dans la société.

Toutefois, ces opérations présentent des risques et des complications importants, comme le reconnaît le Dr Peters. Les effets à long terme de ces procédures, en particulier sur les mineurs, restent inconnus. Malgré la nature expérimentale et les dommages potentiels pour les patients, l’idéologie du genre prône la liberté d’accomplissement personnel pour redéfinir le genre et briser le système binaire homme/femme.

Le concept d’identité de genre repose sur le binaire du genre, enraciné dans les catégories objectives de l’homme et de la femme. Pourtant, les partisans de l’idéologie du genre s’opposent à ce modèle binaire, affirmant qu’il n’y a pas que deux genres. Cela remet en cause la vérité fondamentale selon laquelle chaque personne humaine est soit un homme, soit une femme. Néanmoins, le domaine médical affirmant le genre s’adapte à cette idéologie non binaire, au mépris des faits, de la réalité et de la compréhension scientifique.

L’un des aspects les plus préoccupants est que des enfants sont soumis à ces chirurgies expérimentales. Les mineurs qui subissent des opérations génitales sont confrontés à une convalescence douloureuse, à la stérilité, à l’incontinence et à d’autres conséquences à long terme. La capacité des enfants à faire certains choix est généralement limitée en raison de leurs capacités émotionnelles et mentales. Autoriser la mutilation permanente de corps sains par le biais de chirurgies expérimentales est incompatible avec les lois existantes qui définissent l’âge de la majorité.

L’audition de la commission judiciaire de la Chambre des représentants met en lumière la nature précaire de l’idéologie du genre. La pression en faveur de l’affirmation du genre ne tient pas compte des risques et manque de compréhension scientifique. Il est essentiel d’adopter une approche prudente et critique du concept de genre et des procédures médicales qui y sont associées.

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