L’heure de la transition transraciale

Je ressens, donc je suis. La folie galope avec "l'identité de genre" au-delà de "l'identité de genre".

Image par Ernest Roy de Pixabay

Quelqu’un devrait parler aux différents “phénomènes” et “artistes” qui, lors des Fiertés en Italie, se sont moqués de ceux qui ne pensent pas de la même façon et surtout des chrétiens, et leur expliquer qu’ils sont en fait de vrais amateurs.

Oli London pourrait le faire, par exemple. Influenceur, britannique, ce trentenaire, en plus de se déclarer non-binaire, affirme avoir effectué, après 18 opérations chirurgicales en 8 ans au coût modique de 170 mille euros, la transition “transraciale” d’Européen à Coréen.

Ainsi, en plus d’exiger qu’ils utilisent le pronom ils/elles (en italien, lorsqu’on écrit, on utilise l’astérisque ou le symbole désormais bien connu schwa )Oli se fait désormais appeler Jimin, comme la star du groupe pop coréen BTS, à qui il voulait ardemment ressembler.

Il se sent coréen, il a subi une chirurgie plastique pour le devenir, donc il est coréen. C’est parfaitement logique.

Racontons une petite histoire qui a à voir avec l’écrivain américain Ernest Hemingway (1899-1961), le Daiquiri à El Floridita et le Mojito à La Bodeguita del Medio, à La Habana de Cuba. La légende veut qu’Hemingway ait bu ces cocktails à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, affirmant discrètement cependant, que si ce n’est pas là où il était, quelque part dans le monde, il était 17 heures, donc l’heure de l’apéritif. Le comédien Red Skelton (1913-1997) a ensuite popularisé l’expression “Il est cinq heures quelque part” dès 1959. Divers musiciens et chanteurs ont poursuivi dans la même veine.

Il est neuf heures et quart du matin : un gin tonic pour moi, s’il vous plaît.

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