Lors d’une session du Comité parlementaire des droits de l’homme au Royaume-Uni le 12 novembre, le neurochirurgien à la retraite Dr Henry Marsh — surnommé tristement célèbre « Dr la Mort » pour son soutien vocal à l’euthanasie — a ri en évoquant son infâme commentaire de 2017 suggérant que contraindre les femmes âgées au suicide pourrait être un compromis acceptable pour une plus large « dignité dans la mort ». L’audience examinait le projet de loi sur le suicide assisté proposé par la députée Kim Leadbeater, avec le pair conservateur Lord Simon Murray interpellant directement Marsh sur ses propos passés dans une interview au Sunday Times : « Même si quelques grands-mères sont contraintes, n’est-ce pas un prix qui vaut la peine d’être payé ? »
Marsh, aujourd’hui âgé de 75 ans, a admis que la remarque était « grossière » et « stupide », exprimant des regrets uniquement parce qu’elle est devenue publique malgré qu’il s’agissait d’une interview publiée. « En principe, oui », a-t-il répondu à la question de Murray sur l’acceptation de la coercition pour le « plus grand bien », avant de rire et d’insister : « Il y a toujours un coût », comparant cela aux risques chirurgicaux où le préjudice potentiel pour certains justifie les bénéfices pour beaucoup. Ce calcul utilitariste, selon Marsh, reflète la « pratique médicale normale » — un rejet froid des vulnérabilités mêmes que les critiques de l’euthanasie craignent que la loi exploite.
L’échange a suscité une condamnation rapide des défenseurs pro-vie, qui ont vu dans le rire de Marsh non pas du remords mais du mépris envers les personnes âgées et handicapées. Catherine Robinson de Right To Life UK l’a critiqué pour n’avoir pas rétracté l’idée, « exprimant simplement des regrets que son commentaire soit devenu public ». L’ancienne conseillère de Downing Street, Nikki da Costa, a averti : « Le coût du choix de certains est que d’autres mourront sans le vouloir », tandis que l’avocate Barbara Rich s’est demandé si les élites influentes devraient négligemment préconiser des lois qui « prévisiblement nuisent » aux personnes vulnérables, pour ensuite regretter l’exposition.
La réponse désinvolte de Marsh fait écho à l’allégresse macabre du médecin canadien pratiquant l’euthanasie, Ellen Wiebe, qui s’est un jour vantée auprès des intervieweurs que l’injection létale de plus de 400 patients était « le meilleur travail que j’aie jamais fait » — surpassant même les accouchements. De telles attitudes de la part du groupe des « médecins de la mort » révèlent le véritable visage du mouvement pour l’euthanasie : celui qui privilégie une notion déformée de l’autonomie au détriment de la protection des plus faibles, souvent soutenu par des élites laïques qui considèrent l’opposition chrétienne traditionnelle comme simple bigoterie.
Alors que le Royaume-Uni vacille vers la légalisation du suicide assisté, la performance de Marsh lors de l’audience est un avertissement sévère. Ce que les partisans présentent comme de la compassion est, en réalité, une pente glissante vers la maltraitance des personnes âgées sanctionnée par l’État, où les « grands-mères » deviennent sacrifiables au nom de l’efficacité. Les conservateurs doivent se mobiliser pour défendre le caractère sacré de la vie, en s’assurant qu’aucune loi n’autorise jamais le sacrifice des innocents sous couvert de miséricorde.
