Comme vous venez probablement de l’apprendre, Andrew Cuomo vient d’annoncer qu’il allait démissionner de son poste de gouverneur de l’État de New York. Le procureur général de l’État de New York a récemment publié un rapport indiquant que M. Cuomo avait harcelé sexuellement au moins onze employées actuelles ou anciennes, et une femme a récemment déposé une plainte pénale contre lui pour ce comportement. Il est toutefois significatif que, si la conduite de Cuomo est répréhensible, il n’est que le dernier d’une longue liste de démocrates qui, bien qu’ils se disent « champions des femmes », ont utilisé et abusé sexuellement de femmes de la manière la plus dégradante qui soit.
Sénateur démocrate de longue date et ancien candidat à la présidence, Ted Kennedy (D-MA) était un coureur de jupons notoire. Il a même tué l’une de ses amoureuses lorsque conduisant sa voiture en état d’ivresse, il a chuté d’un pont et que la dame s’est noyée. Le président démocrate Bill Clinton était l’un des pires coureurs de jupons, tant à la Maison Blanche qu’en dehors, et a été accusé de viol et de harcèlement sexuel par plusieurs femmes. En effet, deux femmes (Juanita Broderick et Eileen Wellstone) l’ont accusé de les avoir violées, une troisième (Kathleen Wiley) de l’avoir tripotée, une quatrième (Leslie Millwee) de l’avoir agressée sexuellement et une cinquième (Paul Jones) de s’être exhibée et de l’avoir harcelée sexuellement. Même le bureau ovale n’était pas à l’abri du comportement inapproprié de Clinton ; en effet, c’est là qu’il a profité sexuellement d’une jeune stagiaire de la Maison Blanche (Monica Lewinsky).
Il y a aussi l’ancien gouverneur de l’État de New York, Eliot Spitzer, qui a démissionné en 2008 après qu’il a été révélé qu’il fréquentait régulièrement des prostituées, tant comme gouverneur que comme procureur général. Et en 2018, le sénateur Démocrate Al Franken (D-MN) a dû démissionner de son siège après que plusieurs femmes l’ont accusé de manière crédible d’attouchements sexuels inappropriés pendant de nombreuses années.
Et maintenant, le gouverneur Coumo a été ajouté à la liste. Après avoir examiné les faits, on ne se tromperait pas en concluant que le harcèlement et les agressions sexuelles semblent être des pratiques acceptées au sein du parti Démocrate.
Il est important de noter que tout cela ne signifie pas que les Républicains ont les mains propres ; eux aussi ont parfois adopté une telle conduite (bien qu’à une échelle beaucoup plus petite). Mais avec un bilan aussi déplorable en matière d’utilisation et d’abus sexuels, n’est-il pas fallacieux pour le parti Démocrate de prétendre qu’il est le champion des femmes ? Trop souvent, les Démocrates ont été les principaux abuseurs des femmes. Il est temps que les électrices – qui votent généralement plus pour les Démocrates – prennent connaissance du bilan et réfléchissent à deux fois avant de voter à nouveau pour un Démocrate, sans parler de celles qui se retrouvent seules avec un politicien Démocrate.
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