Une étude scientifique sur les effets de la pornographie

La pornographie a des effets dévastateurs sur la personne, sur la famille et sur la société.

Last updated on janvier 27th, 2020 at 08:47

Le Dr Pat Fagan, qui dirige le Marriage and Religion Research Institute à la Catholic University of America, a publié à la fin de l’année 2029 un rapport très riche, renvoyant à de nombreuses études sociologiques, psychologiques, épidémiologiques, etc., relatives aux conséquences de la pornographie sur la personne, la famille et la société.

On ne peut que conseiller aux responsables politiques de lire ce rapport. Ils y découvriront notamment pourquoi la prétendue éducation sexuelle qui s’impose de plus en plus dans les écoles est une catastrophe: étant très souvent un viol des consciences avec des “matériaux” on ne peut plus “explicite”, elle s’apparente à de la pornographie, c’est-à-dire qu’elle contribue à diminuer l’estime de soi des personnes qui y sont soumises et à aggraver leurs incertitudes – ce qui est la dernière chose dont des adolescents ont besoin!

On découvre aussi (sans surprise, hélas!) que l’exposition à la pornographie aggrave les risques de grossesse adolescente, mais aussi de dépression chez les jeunes, bien loin de l’image de plaisir que les pornocrates voudraient donner. Des études ont montré également que, pour un couple marié, la consommation de pornographie par l’un des conjoints pouvait être pratiquement aussi dévastatrice que l’infidélité elle-même – et, naturellement, elle augmente les risques d’infidélité et de séparation.

Un chapitre particulièrement glaçant concerne la désensibilisation des consommateurs de pornographie – et, corollairement, la diffusion d’images particulièrement choquantes ou violentes. C’est ainsi que le rapport indique qu’une étude relative au contenu des trois des plus importants magazines pornographiques américains, Playboy, Penthouse, et Hustler, sur la période 1953-1984 montre que ceux-ci ont présenté pas moins de 6,004 images d’enfants and 14,854 images de violence ou de crimes! Une autre étude montre que 42% des scènes de pornographie sur internet sont violentes. Et cela a des conséquences dans la vie réelle puisqu’une étude montre que, sur 100 femmes abusées sexuellement, 58 ne pouvaient pas dire si leur agresseur avait ou non regardé des images pornographiques, mais 28 affirmaient que c’était le cas et, parmi ces 28, 40% (soit 11% de l’échantillon) déclaraient que la pornographie était l’une des causes de leur agression. Une autre étude montre que 33% des agresseurs d’enfants du sexe opposé, 39% d’agresseurs d’enfant du même sexe et 33% des violeurs avaient consommé, pendant leur adolescence, de la pornographie “hard”.

Peut-être serait-il temps de se rendre compte des ravages de cette “mode” funeste…

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