Le 30 avril marque l’anniversaire de la célébration en 1863 de la Journée de l’humiliation nationale, du jeûne et de la prière, comme l’avait demandé le président Abraham Lincoln un mois plus tôt. La guerre civile avait ravagé et divisé la nation pendant deux ans, et la possibilité de préserver l’Union semblait de plus en plus faible à la lumière des récents revers, tels que la résistance à une conscription nationale, les désertions massives et une tentative infructueuse de prendre Vicksburg.
À ce moment critique, le président Lincoln a proclamé: “Nous avons reçu les plus beaux cadeaux du ciel. Nous avons été préservés pendant de nombreuses années dans la paix et la prospérité. Nous avons grandi en nombre, en richesse et en puissance… Mais nous avons oublié Dieu. Nous avons oublié la main gracieuse qui nous a préservés, nous a donné la paix et nous a multipliés, enrichis et renforcés. Nous avons vainement imaginé, dans la tromperie de nos cœurs, que toutes ces bénédictions avaient été produites par notre sagesse et notre vertu supérieures… Il nous incombe donc de nous humilier devant la Puissance offensée, de confesser nos péchés nationaux et de prier pour la clémence et le pardon.”
Le 27 avril 2020, le professeur Robert George de Princeton a rappelé au monde cette proclamation du président Lincoln et a suggéré que ce 30 avril serait le moment opportun pour une autre journée de prière, de jeûne et de repentance. Il s’exprimait lors d’un webinaire organisé par Heritage Foundation sur “Foi et espoir pendant la crise”, et les autres invités approuvèrent. C’est le moment du repentir, ont exhorté le professeur Daniel Mark de Villanova et Mgr Vincent Matthews, ce dernier ajoutant que nous devons revenir à l’essentiel, revenir à la famille.
Ils nous appellent ainsi à renforcer la foi et la famille, ce qui contraste fortement avec la tentative cynique des pourvoyeurs de “droits sexuels et reproductifs” qui cherchent à exploiter la crise du COVID-19 à leurs propres fins, en utilisant la stratégie naguère exposée par Rahm Emanuel, chef de cabinet de Barack Obama à la Maison Blanche : “Ne laissez jamais une crise grave se perdre.” C’est ce que fait l’une des ONG les plus influentes des Nations Unies, la Fédération internationale pour le Planning familial, dont le directeur général, Alvaro Bermejo, a récemment déploré que la pandémie mondiale ait diminué la capacité de son organisation à pratiquer l’avortement sur demande.
“La pandémie de COVID-19 est une crise sanitaire dans tous les domaines, a déclaré Bermejo, et cela inclut les soins de santé sexuelle et reproductive.” Cette déclaration a été publiée le 9 avril par OpenDemocracy, le véhicule de propagande de George Soros, dans un article intitulé “Des millions de personnes pourraient avoir du mal à accéder à la contraception et à l’avortement pendant la crise du COVID-1”. La ligne du parti continue à être répétée, comme le 26 avril lorsque le Coordonnateur des Nations Unies au Kenya, Siddharth Chatterjee, a déploré que “la santé et les droits sexuels et reproductifs des femmes aient fait quelques pas en arrière au milieu de la pandémie de COVID-19”.
L’Organisation internationale pour la famille applaudit à l’appel du professeur George pour une journée de prière, de jeûne et de repentance. Nous espérons qu’elle ouvrira les yeux à ceux qui ont choisi d’ignorer les vérités fondamentales reconnues par les Nations Unies: “L’enfant, du fait de son immaturité physique et mentale, a besoin de garanties et de soins spéciaux, y compris une protection juridique appropriée, avant comme après la naissance” (Préambule de la Déclaration des droits de l’enfant, cité dans le Préambule de la Convention relative aux droits de l’enfant). Ou encore: “La famille est l’unité de base naturelle et fondamentale de la société et a droit à la protection de la société et de l’État” (article 16 (3) de la Déclaration universelle des droits de l’homme). En attendant, joignez-vous à nous pour poursuivre le travail que Soros continue de dénoncer – le travail de protection de la famille, de la foi et des enfants à naître.
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