Jamie Reed qualifie d'”effroyable sur le plan médical et moral” le mal que les cliniques pédiatriques spécialisées dans l’étude du sexe font subir aux enfants. On pourrait penser que Jamie Reed n’est qu’une conservatrice indignée de plus qui joint sa voix à celle de tant d’autres pour protéger notre jeunesse.
En fait, elle s’identifie comme une femme homosexuelle mariée à un transsexuel, et a même été pendant quatre ans gestionnaire de cas dans l’une des principales cliniques pédiatriques spécialisées dans les questions de genre, le Washington University Transgender Center de l’hôpital pour enfants de Saint-Louis. Jusqu’à ce que le mal tragique infligé à leurs jeunes patients devienne trop évident pour qu’elle puisse l’ignorer. “Je pensais que je sauvais les enfants transgenres”, explique-t-elle. “Maintenant, je les dénonce.”
J’ai quitté la clinique en novembre de l’année dernière parce que je ne pouvais plus participer à ce qui s’y passait. Au moment où je suis parti, j’étais certain que la façon dont le système médical américain traite ces patients est à l’opposé de la promesse que nous faisons de “ne pas nuire”. Au contraire, nous causons un préjudice permanent aux patients vulnérables dont nous nous occupons.
Aujourd’hui, je m’exprime. Je le fais en sachant à quel point la conversation publique est toxique autour de cette question très controversée – et les façons dont mon témoignage pourrait être utilisé à mauvais escient. Je le fais en sachant que je m’expose à de graves risques personnels et professionnels.
Presque tout le monde dans ma vie m’a conseillé de faire profil bas. Mais je ne peux pas le faire en toute conscience. Parce que ce qui arrive à des dizaines d’enfants est bien plus important que mon confort. Et ce qui leur arrive est moralement et médicalement épouvantable.
Sa voix courageuse, qui bénéficie d’une crédibilité unique en raison de son expérience d’initiée, fait partie d’un chœur de plus en plus nombreux à réclamer l’arrêt de cette horrible tragédie qui balaie notre pays et laisse des cicatrices, tant émotionnelles que physiques, à tant de nos jeunes. “Les interventions transgenres nuisent aux enfants” est le titre d’une déclaration publiée par l’American College of Pediatricians, qui cite le Dr Christopher Gillberg, psychiatre suédois de renommée mondiale, affirmant que la transition pédiatrique est “probablement l’un des plus grands scandales de l’histoire de la médecine”. La déclaration de l’ACP explique pourquoi, chaque point étant accompagné d’informations de fond :
- Les bloqueurs de puberté peuvent provoquer des maladies mentales et des dommages physiques permanents.
- Les hormones transsexuelles (testostérone pour les femmes, œstrogènes pour les hommes) peuvent perturber la santé mentale.
- Les autres risques pour la santé liés aux bloqueurs de puberté et aux hormones transsexuelles comprennent, par exemple, l’ostéoporose, les troubles de l’humeur, les crises d’épilepsie, les troubles cognitifs, la stérilité et un risque accru de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral, de diabète, de caillots sanguins et de cancers.
- Les interventions transgenres pour les enfants sont expérimentales et dangereuses.
In the highly acclaimed book Irreversible Damage: The Transgender Craze Seducing Our Daughters (an “utterly sobering account of an unprecedented and reckless social experiment whose test subjects are the bodies and psyches of the most emotionally vulnerable among us,” says John Podhoretz, editor of Commentary), Oxford-educated and Yale-Law-School-graduate Abigail Shrier focuses particularly on the plight of adolescent girls and the dangerous mix of factors they face. Dans le livre très remarqué Irreversible Damage : The Transgender Craze Seducing Our Daughters (un “récit qui donne à réfléchir sur une expérience sociale sans précédent et imprudente dont les sujets d’essai sont les corps et les psychés des plus vulnérables d’entre nous sur le plan émotionnel”, selon John Podhoretz, rédacteur en chef de Commentary), Abigail Shrier, diplômée de l’Université d’Oxford et de la faculté de droit de Yale, s’intéresse particulièrement au sort des adolescentes et à la combinaison dangereuse de facteurs auxquels elles sont confrontées.
C’est une histoire que les Américains ont besoin d’entendre. Que vous ayez ou non une fille adolescente, que votre enfant ait ou non succombé à la folie transgenre, l’Amérique est devenue un terrain fertile pour cet enthousiasme de masse pour des raisons qui ont tout à voir avec notre fragilité culturelle : les parents sont dévalorisés ; on se fie trop aux experts ; les dissidents dans les domaines de la science et de la médecine sont intimidés ; la liberté d’expression fait l’objet d’attaques renouvelées ; les lois gouvernementales sur les soins de santé cachent des conséquences cachées ; et une ère intersectionnelle a vu le jour dans laquelle le désir d’échapper à une identité dominante encourage les individus à se réfugier dans des groupes de victimes
L’attrait pour ces adolescents vulnérables est subtil et séduisant, explique Shrier.
Le phénomène qui touche les adolescentes… ne trouve pas son origine dans la traditionnelle dysphorie de genre mais dans des vidéos trouvées sur Internet. Il s’agit d’un mimétisme inspiré par les gourous de l’Internet, d’un engagement pris avec les copines – mains et souffle retenus, yeux fermés. Pour ces filles, l’identification transgenre offre la liberté de se libérer de l’anxiété qui les poursuit sans relâche ; elle satisfait le besoin le plus profond d’acceptation, le frisson de la transgression, la séduction de l’appartenance.
Mais s’il est écouté, le chant des sirènes de la dysphorie de genre peut provoquer un naufrage – “une vie entière de dépendance aux hormones et de chirurgies défigurantes”. Comment les parents peuvent-ils protéger leurs filles ? Mme Shrier propose des suggestions précises.
- N’offrez pas de smartphone à votre enfant.
- N’abandonnez pas votre autorité de parent.
- Ne soutenez pas l’idéologie du genre dans l’éducation de votre enfant.
- Réintroduire l’intimité dans la maison.
- Envisagez des mesures importantes pour mettre votre fille à l’abri du danger.
- Arrêtez de pathologiser l’enfance des filles.
- N’ayez pas peur d’admettre que c’est merveilleux d’être une fille..
Et que doit faire la société dans son ensemble ? Alix Aharon (cofondatrice de Partners for Ethical Care et auteur de la préface d’un autre livre important, Transing Our Children d’Erin Brewer) proclame avec audace : “L’industrie du genre, qui… mutile les jeunes comme les adultes, est en faillite absolue. L’industrie du genre ne peut pas être réglementée ; elle doit être abolie.”