LGBT+ Eurotrash

L'UE devient une "zone de liberté LGBT+" en réponse aux prétendues "zones sans LGBT+" de la Pologne.

EuroLGBT+

L’Union Européenne (UE) existe pour maintenir les peuples d’Europe ensemble dans la paix et l’harmonie, parce que vivre dans la paix et l’harmonie est clairement mieux que vivre dans le conflit et la guerre. Alors pourquoi l’UE se déchaîne-t-elle avec des discours de haine et des politiques de division extrême, comme toutes les mesures qu’elle tente de faire avaler à des millions de citoyens européens afin de promouvoir, de la manière la plus flagrante et la plus offensante possible, l’idéologie LGBT+ ?

Hier, jeudi 11 mars, Bruxelles a approuvé, à une majorité écrasante, une proposition soumise la veille, mercredi 10. En réponse aux “zones sans LGBTIQ” en Pologne – Les députés européens ont demandé que l’ensemble de l’UE devienne une “zone de liberté LGBTIQ”. Il y a eu 492 voix pour, 141 contre et 46 abstentions.

C’est une plaisanterie évidente, mais plus grave encore, qui repose sur un mensonge. En fait, la Pologne n’a jamais rêvé d’établir des “zones sans LGBTIQ”. En Pologne, on n’a jamais dressé de listes de proscription pour les homosexuels, on n’a jamais déclenché de chasse aux transgenres avec des chiens policiers et des agents en tenue anti-émeute, on n’a jamais mis en place des trains pour déporter ceux qui ne se “sentaient” pas binaires. Jamais. Jamais, jamais.

Au contraire, en Pologne, ils ont décrété des “zones sans idéologie LGBT+”. La différence est énorme. Les gens n’ont pas été mis à la porte ou tenus à l’écart par des clôtures de barbelés : ils ont voulu, par un geste évidemment démonstratif, interdire qu’un faux scientifique et historique comme l’idéologie LGBT+ – faux scientifique et historique comme le sont toujours toutes les idéologies – puisse être imposé socialement et culturellement comme vrai. Les gens méritent toute la compréhension et la charité possibles, le dialogue, la conciliation, la main tendue. Les idéologies, en revanche, ne le mérite pas, car le mal est la négation du bien et seul le bien est une substance. Le méchant-rien est donc le seul personnage qui n’a jamais droit à la citoyenneté. Et, je le répète, les idéologies sont mauvaises – toutes, toujours – comment pourrait-il en être autrement de l’idéologie LGBT+?

Déclarer certaines “zones sans idéologie LGBT+”, c’est en fait ne pas falsifier, ne pas mystifier, ne pas mentir. C’est affirmer qu’il y a le bien-substance et le mal-néant, le bien autre que le mal. C’est empêcher que les enfants soient endoctrinés dès leur plus jeune âge par des mesures perverses à la limite de la pédophilie passées pour des cours “éclairés”, c’est empêcher le mensonge du “mariage” gay, c’est arrêter le fléau de “l’utérus à louer”, c’est ne pas brouiller les pistes. Tout comme ceux qui, en mentant, disent que la Pologne aurait lancé des “zones sans LGBTIQ”, opérant l’énième reductio ad Hitlerum de ceux qui ne se sont pas encore aplatis au transgendérisme rampant.

Cependant, si le vote d’hier au Parlement Européen est basé sur une fausseté, alors l’idée que la zone UE veut faire le contraire est également complètement fausse. Combattre un mensonge par un mensonge ne fait que multiplier les mensonges. En d’autres termes, le Parlement Européen n’a pas voté hier une mesure visant à protéger les citoyens européens victimes de discrimination, d’abus ou de violence parce qu’ils sont LGBT+, mais à transformer l’espace européen en une “zone d’idéologie LGBT+”.

Ne confondons jamais l’Europe avec l’Union Européenne. A chaque fois, la première se retourne dans la tombe où la seconde l’a enterrée. En effet, quiconque vit ou met les pieds dans l’espace de l’UE doit savoir que, depuis hier, cet espace est gardé par l’idéologie LGBT, c’est-à-dire par la mystification et le mensonge au détriment de tous ses citoyens, qu’ils soient gender fluid ou binaires. Une bonne chose est que le vote d’hier appartient au genre des “résolutions non législatives”. Sinon, j’aurais immédiatement demandé la citoyenneté extra-communautaire afin de ne pas être victime du discours de la haine chronique avec lequel Bruxelles tente de me frapper et de m’endoctriner.

Source de l’image: Oodi de la Bibliothèque Centrale d’Helsinki arborant le drapeau de l’Union Européenne et deux drapeaux de la fierté nationale le 12 septembre 2020, photo de Josefiina Alanen tirée de Wikimedia Commons, œuvre auto-publiée, sous licence CC-BY-SA-4.0.

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