Sous l’administration Biden, l’armée américaine est critiquée pour ses politiques en matière d’avortement, qui, selon certains, s’écartent de sa mission principale, qui est de protéger la vie des Américains. L’administration utilise l’argent des contribuables pour inciter les membres des forces armées à subir des avortements et leur rembourser les frais de voyage dans des États où l’avortement est légal. Les législateurs pro-vie au Congrès sont appelés à demander des comptes à l’administration et à contester ces politiques en tant que violations de la loi fédérale.
Le sénateur Tommy Tuberville, membre de la commission des forces armées du Sénat, a pris position contre la politique d’avortement de l’administration Biden en bloquant les promotions et les nominations dans l’armée. Il affirme que cette politique va à l’encontre de lois établies, notamment l’amendement bipartisan Hyde, qui empêche le financement par le contribuable de la plupart des avortements. Le ministère de la défense n’a pas le droit d’utiliser des fonds pour financer des avortements, sauf si la vie de la mère est en danger, mais la politique de l’administration Biden ne semble pas tenir compte de cette restriction.
Il convient de noter que le président Biden a lui-même voté en faveur d’une législation qui interdisait à l’administration des vétérans de prendre en charge les avortements. L’empressement de l’administration à donner la priorité à son programme politique sur la défense nationale est perçu comme une violation de la loi que M. Biden a autrefois soutenue.
La politique de l’armée en matière d’avortement a suscité des inquiétudes, notamment en ce qui concerne la prise en charge des avortements non urgents en fin de grossesse. Le ministère de la défense s’est montré évasif dans la clarification de cette question, laissant entendre que l’armée pourrait couvrir les avortements tardifs et les coûts associés, tels que les frais de déplacement et d’hébergement.
Les critiques affirment que cette politique est non seulement en contradiction avec les principes pro-vie, mais qu’elle s’aligne également sur les pratiques d’avortement de pays tels que la Chine et la Corée du Nord. Ils affirment également que cette politique apporte un soutien financier à ces types d’avortements en utilisant l’argent des contribuables.
Une autre critique porte sur le fait que si les militaires bénéficient d’un congé payé de trois semaines pour avorter, ils n’ont pas droit à un congé en cas de décès d’un parent, de fausse couche ou d’accouchement d’un mort-né. La disparité entre le soutien apporté aux avortements volontaires et aux autres pertes familiales est révélatrice des priorités de l’administration.
Certains craignent que les politiques permissives en matière d’avortement au sein de l’armée n’exposent les femmes militaires à des abus et à des contraintes de la part d’officiers masculins. La dynamique du pouvoir pourrait être exploitée pour pousser les agentes enceintes à avorter sans le vouloir, ce qui permettrait aux agresseurs de dissimuler leurs actes.
Les statistiques suggèrent que des milliers de femmes en service actif demandent un avortement chaque année, ce qui représente potentiellement des milliers d’avortements financés par le ministère de la défense chaque année. Les avortements financés par l’armée ne devraient pas avoir la priorité sur d’autres priorités budgétaires militaires urgentes, telles que les pénuries de munitions et les problèmes de recrutement.
En conclusion, les législateurs pro-vie sont invités à aller au-delà de la dénonciation de la politique d’avortement au sein du ministère de la défense et à prendre des mesures pour protéger les Américains nés et à naître en soutenant les efforts visant à remettre en cause les politiques actuelles et à donner la priorité à la mission fondamentale de l’armée, qui est de protéger la vie des Américains.