Le racisme règne à la NFL – Les Asiatiques-Américains ne sont pas “la bonne minorité” que la ligue veut engager.

Le "wokeisme" et les partisans de la théorie de la race critique arriveront finalement au bout de leurs contradictions : et la conclusion logique, c'est que ce sont eux les vrais racistes. La NFL en est la preuve.

Comme tout le monde le sait, la Ligue nationale de football est “woke” (terme apparu durant les années 2010 aux Etats-Unis pour décrire le militantisme en faveur de la protection des minorités, ndlr). Tout a commencé en 2003, lorsque la NFL a adopté la Rooney Rule, qui favorise le recrutement fondé sur la race et le sexe. Selon la règle (telle qu’elle existe actuellement), au moins une personne issue d’une minorité (et dans certains cas deux) doit être interviewée pour les postes d’encadrement supérieur et de direction, et au moins une femme doit être interviewée pour les postes du front office. L’embauche basée sur la race et le sexe, et non sur la compétence ou le caractère, est ce qui importe dans la règle.

Le “wokeness” et la politique identitaire ont gagné en importance dans la NFL en 2016, lorsque le quarterback Colin Kaepernick a posé un genou à terre pendant l’hymne national pour protester contre les policiers “racistes” qui abattent “de manière disproportionnée” des hommes noirs en Amérique ; une affirmation qui est manifestement fausse. En effet, les statistiques vont dans le sens inverse : alors qu’ils ne représentent que 6 % de la population, les hommes noirs sont responsables de 42 % des meurtres de policiers. Mais la vérité n’avait pas d’importance. Le commissaire de la NFL, Roger Goodell, a défendu les actions de Kaepernick, et la plupart des joueurs et même certains entraîneurs ont posé un genou pendant l’exécution de l’hymne national pour montrer leur solidarité avec Kaepernick et ses fausses allégations de racisme. Puis, au début de 2020, lorsqu’il a été déterminé que la règle Rooney ne produisait pas suffisamment d’embauches de minorités, la NFL a étendu la règle pour exiger que davantage de minorités soient interviewées pour les postes de direction.

Lorsque les émeutes de George Floyd ont éclaté au cours de l’été 2020, le “wokeness” s’est emballé au siège de la NFL. Tout d’abord, la ligue a accepté de faire don de 250 millions de dollars sur 10 ans “pour combattre le racisme systémique” aux États-Unis. Ensuite, parce que la règle Rooney ne permettait toujours pas d’obtenir les bons résultats sur le plan racial, la NFL a accepté d’offrir des choix de repêchage compensatoires aux équipes qui forment des membres du personnel issus de minorités et qui les perdent ensuite pour occuper des postes plus élevés dans d’autres équipes.

Il semblerait que la NFL soit fermement engagée dans la politique identitaire et la promotion de l’idéologie de la Critical Race Theory, selon laquelle les Blancs sont des oppresseurs systémiques.

Mais, est-ce vrai ?

Prenons le cas Eugene Chung, un Américain d’origine coréenne qui a récemment passé un entretien pour un poste d’entraîneur dans une équipe de la NFL (il ne veut pas révéler de quelle équipe il s’agit ni divulguer de noms, pour protéger l’identité des autres). Il espérait que son curriculum vitae, comme ancien joueur de ligne offensive puis entraîneur adjoint d’une équipe gagnante du Super Bowl, le qualifierait pour le poste. Ses espoirs, cependant, étaient malheureusement mal placés. Pourquoi ? Parce que Chung n’était pas de la bonne race. Comme l’a dit sans ambages l’un des interviewers au cours de l’entretien, il n’était pas “la bonne minorité” que la ligue essayait d’embaucher. En effet, cette attitude semblait faire partie de l’ADN même de la NFL. Comme l’a déclaré Chung : “Je ne pense vraiment pas que [la personne] l’ait dit de manière discriminatoire ou malveillante ; c’était une question de fait.”

Donc une ligue qui s’engage à embaucher ouvertement sur la base de la race et qui croit que l’Amérique est une nation raciste, discrimine ouvertement une minorité raciale parce qu’il n’est pas le bon type de minorité raciale ? Le monde a-t-il été mis sens dessus dessous ? Une autre question se pose quant à l’hypocrisie de la NFL : si la NFL est réellement engagée en faveur de la diversité raciale, on peut se demander ce qu’elle fait pour combattre le manque de diversité parmi ses joueurs. En effet, bien qu’ils ne représentent que 6 % de la population, les Noirs constituent près de 70 % des joueurs de la NFL. Que fait la NFL pour recruter, embaucher et former davantage d’Asiatiques et de Blancs, qui sont sous-représentés parmi les joueurs et constituent 66 % de la population américaine ? Pourquoi la NFL pense-t-elle qu’il est normal que les Asiatiques et les Blancs soient manifestement sous-représentés dans la ligue ? Pour éviter toute cette folie et soutenir le principe fondamental selon lequel le caractère et la compétence sont les critères sur lesquels les gens doivent être jugés, est-ce trop demander à la NFL que de se concentrer sur le recrutement des meilleures personnes pour les emplois ? Eugene Chung saurait clairement comment répondre à cette question.

Eugene Chung : la NFL estime que l’homme au CV étincelant “n’est pas la bonne minorité”. C’est la définition même du racisme.
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