La violence a commencé avec la proposition 8

Les Américains sont choqués par l’assassinat du chrétien conservateur Charlie Kirk, car les radicaux de gauche ne pouvaient tolérer de débattre avec lui dans les campus universitaires et ailleurs.

Ils sont également surpris d’apprendre l’interconnexion profonde et la complicité de la communauté LGBT dans la violence et la haine venant de la gauche qui a culminé avec l’assassinat de Kirk.

Ils ne devraient pas l’être. J’ai fait l’expérience de cette haine et de cette violence pendant près de deux décennies alors que je défendais le mariage traditionnel, le fondement biologique du genre et la liberté d’expression.

Tout a commencé avec la Proposition 8 en 2008.

La Proposition 8 était un amendement constitutionnel en Californie définissant le mariage uniquement comme l’union d’un homme et d’une femme. Mon organisation, la National Organization for Marriage (NOM), était principalement responsable de la qualification de la mesure pour le scrutin et nous avons travaillé dur pour assurer son adoption. La Proposition 8 a été adoptée dans la Californie profondément démocrate avec plus de 52 % des voix, gagnant par près d’un million de voix.

La haine, le harcèlement, les attaques verbales et la violence étaient des éléments centraux de la campagne d’opposition à la Proposition 8. Quiconque était en sa faveur était considéré comme méchant, intolérant et sectaire.

Beaucoup d’entre nous travaillant sur cette campagne ont reçu des menaces de mort. J’en ai reçu plus d’une.

J’ai également été agressé par un militant homosexuel alors que j’installais une pancarte « Oui à la 8 ». Un bénévole lors d’un rassemblement à l’église a été similairement agressé. Ses blessures ont nécessité un traitement d’urgence à l’hôpital local.

Les noms et adresses personnelles des donateurs ont été divulgués et cartographiés, indiquant où aller pour les confronter. Les donateurs ont été sévèrement harcelés. Le directeur musical de longue date d’un théâtre musical a été contraint de démissionner après cette divulgation. Une foule de radicaux homosexuels en colère a assiégé un restaurant mexicain en Californie du Sud, exigeant le licenciement d’une serveuse qui avait fait un don de 100 dollars. Elle aussi a démissionné. Brendan Eich, le brillant inventeur du langage de programmation JavaScript et PDG de Mozilla, a également été forcé de quitter l’entreprise qu’il avait fondée lorsqu’il a été révélé qu’il avait fait un don de 1 000 dollars à la campagne Oui à la 8. De nombreuses entreprises appartenant à des partisans de la Proposition 8 ont été boycottées et ont fait l’objet de manifestations, y compris des concessionnaires automobiles et une glacerie familiale.

Mais ce n’est pas tout. De la poudre blanche supposée être de l’anthrax a été envoyée à des églises et groupes religieux importants. Les voitures des partisans avec des autocollants « Oui à la 8 » ont été endommagées et leurs vitres brisées. Des bandes itinérantes de jeunes homosexuels patrouillaient la nuit, volant autant de pancartes de jardin qu’ils pouvaient rassembler (des centaines de milliers ont été volées). Ils se retrouvaient fréquemment dans des bars gays pour célébrer leurs vols. Notre directeur de campagne a dû embaucher des gardes de sécurité armés pour protéger son personnel des radicaux LGBT qui avaient pris d’assaut son bureau.

Tragiquement, ces attaques n’ont pas été condamnées par les médias ou les dirigeants politiques. En fait, elles ont été excusées comme étant « compréhensibles » car de nombreuses élites considéraient l’opposition au « mariage » homosexuel comme étant « méchante ». Les forces de l’ordre n’ont presque rien fait contre les vandales et les agresseurs.

Le comportement des opposants à la Proposition 8 a enseigné une leçon puissante au lobby gay – ils pouvaient s’en tirer avec presque tout simplement en qualifiant leurs opposants de haineux et de sectaires. Les médias étaient de leur côté et leurs caractérisations n’ont jamais été remises en question.

Naturellement, depuis lors, les attaques de la gauche n’ont fait que s’intensifier, les radicaux LGBT jouant un rôle prépondérant. Des militants pro-vie pacifiques ont été arrêtés et poursuivis pour avoir prié devant des établissements d’avortement, leurs maisons ont été perquisitionnées par des agents armés à l’aube. Des mères qui s’opposaient lors de réunions de conseils scolaires à ce que leurs enfants soient forcés d’étudier des questions LGBT en classe ont été qualifiées de « terroristes domestiques ». Des pères qui s’opposaient à ce que leurs filles soient confrontées à des hommes biologiques dans les toilettes ont été menottés et arrêtés de force lorsqu’ils protestaient. Des professionnels créatifs chrétiens – boulangers, créateurs de vêtements, fleuristes, etc. – ont été poursuivis en justice, condamnés à des amendes et dans certains cas mis en faillite par des radicaux LGBT.

En 2012, un militant homosexuel radicalisé s’est armé et a fait irruption dans les bureaux du Family Research Council à Washington, et a tiré sur un garde de sécurité alors qu’il tentait d’atteindre les dirigeants pour les assassiner.

Imaginez mon choc lorsque j’ai appris que l’assaillant avait une liste de conservateurs éminents qu’il voulait assassiner et que j’étais sur cette liste.

J’ai dirigé un rassemblement pacifique pour le mariage à Providence, RI un été. Nous avions plus de 100 familles avec enfants présentes pour entendre des messages édifiants et profiter de rafraîchissements d’été. Soudainement, nous avons été encerclés par plusieurs centaines – peut-être un millier – de militants homosexuels qui ont envahi notre rassemblement pacifique. Ils ont menacé les participants. L’un d’entre eux a essayé de s’emparer de notre microphone et de me faire taire. J’ai refusé de céder à leur agression.

Lors de ce même rassemblement, mon épouse s’occupait d’un de nos jeunes enfants dans une poussette. Un homme gay vêtu aux couleurs de l’arc-en-ciel s’est approché du bébé et a demandé : « Est-ce que maman élève un petit sectaire ? »

La police municipale de Providence est restée passive et n’a rien fait alors que la situation tendue et dangereuse s’aggravait.

Puis en 2017, nous avons vécu ce qui ne peut être considéré que comme un précurseur de la haine précise qui a abouti à l’assassinat de Charlie Kirk lorsque nous avons parrainé une tournée #FreeSpeechBus pour mettre en lumière la nature biologique du genre.

Notre personnel a fait une tournée dans le nord-est, s’arrêtant dans les universités, les grands centres urbains et le complexe des Nations Unies à New York. Nous avons souligné que le genre est déterminé par la biologie et non par l’identité. Mais plus important encore, nous avons invité nos opposants à débattre des questions de manière respectueuse afin que le peuple américain puisse décider par lui-même.

Les radicaux LGBT qui nous ont confrontés n’avaient aucun intérêt à débattre des questions. Ils nous ont fait taire avec des slogans tels que « Le discours de haine n’est pas la liberté d’expression ».

À Philadelphie, nous avons également été encerclés par une foule en colère qui menaçait d’attaquer notre personnel. Les radicaux incluaient des groupes Antifa sur la liste de surveillance du FBI et étaient organisés par le « Bureau des affaires LGBT » du maire de Philadelphie.

À New York, des radicaux LGBT et transgenres ont attaqué notre bus à coups de marteau, endommageant gravement les côtés et brisant les vitres. Notre chauffeur de bus afro-américain a été agressé et transporté à l’hôpital pour des soins d’urgence.

Les radicaux transgenres constituaient une composante majeure des attaques auxquelles nous avons fait face. Des messages pro-trans ont été peints sur le bus.

La police n’a rien fait.

Charlie Kirk a dit très justement que le « T » de LGBT signifiait « tyrannique » et il avait raison. Ces dernières années, les radicaux transgenres sont devenus partenaires avec Antifa et travaillent ensemble pour s’assurer que ceux d’entre nous qui s’opposent à leur idéologie en paient le prix fort. Un journaliste a même inventé l’expression pour les décrire – « Trantifa ».

Je suis tombé sur l’image d’un T-shirt pro-transgenre vendu sur Amazon qui présentait des images de diverses armes d’assaut. Vous pouvez voir sur l’image que le message est sans équivoque – à moins que vous n’acceptiez de soutenir l’agenda transgenre, alors (« sinon ») la violence vous attend.

J’ai dirigé une protestation nationale contre Amazon pour avoir vendu quelque chose qui promouvait manifestement la violence contre les chrétiens et d’autres qui s’opposaient à leur agenda dangereux. Amazon a été contraint de retirer l’article de sa boutique.

Les militants transgenres préfèrent la violence à la liberté d’expression. Dans leur esprit tordu, les mots peuvent être violents. Si vos paroles ne s’alignent pas sur leur idéologie et leur vision du monde, alors vous commettez de la violence contre eux et ils sont justifiés de répondre par des actions violentes pour confronter votre « haine ».

Charlie Kirk a payé le prix ultime à cause de l’idéologie transgenre tyrannique. Son tueur était un radical pro-trans qui vivait avec et aimait un homme qui subissait une « transition » d’homme à femme. Le tueur s’associait ouvertement avec des radicaux Trantifa, dont beaucoup ont célébré sauvagement lorsque l’un des leurs a tué Charlie.

« Nous l’avons fait, putain », a dit l’un d’eux sur les réseaux sociaux lorsque la nouvelle de l’assassinat de Kirk s’est répandue.

Ce n’était pas un meurtre isolé. Bien que les médias traditionnels se soient efforcés d’enterrer l’histoire, c’est au moins le 8^e meurtre de personnes innocentes par des personnes transgenres ou des militants pro-trans. Il y a à peine deux semaines, un radical transgenre a abattu près de deux douzaines d’enfants innocents assistant à la messe dans une école catholique avant de retourner l’arme contre lui-même.

La réaction des politiciens démocrates et des libéraux a-t-elle été de condamner l’idéologie qui a conduit à ces meurtres ? Non, bien sûr que non. Ils ont exigé plus de contrôle des armes à feu.

S’il y a quelque chose de positif qui est ressorti du tragique assassinat de Charlie Kirk, c’est que

l’assassinat a mis en lumière les enjeux de la bataille culturelle que nous menons pour la vérité du mariage, du genre, de la vie, de la liberté religieuse et des questions culturelles similaires.

Les menaces de mort de la gauche se sont maintenant transformées en l’assassinat effectif de l’un de nos leaders les plus inspirants.

Il est temps pour le mouvement conservateur et les personnes de foi de s’unir pour lutter contre l’idéologie transgenre. Tout le mouvement trans est basé sur un mensonge éhonté – l’idée que quelqu’un peut être « né dans le mauvais corps » et ensuite subir des procédures médicales choquantes pour « affirmer » leur délire.

Charlie pensait que les adultes qui souhaitaient vivre comme le sexe opposé étaient juste « bizarres » mais il s’opposait fermement à ce que les enfants soient exposés à l’idéologie trans. Il qualifiait la « transition » des enfants comme l’un des plus grands crimes moraux du siècle.

« C’est un contrôle totalitaire complet de votre parole, de vos enfants, de votre corps… Il se cache en surface, l’agenda trans, comme vivez et laissez vivre… Mais ça n’a jamais été à propos de cela. Au lieu de cela, c’est, non, Permettez-moi d’endoctriner votre enfant de 13 ans puis de le mettre sous anesthésie générale et de lui couper les seins parce que c’est bon pour lui. »

Comme d’habitude, Charlie a résumé la vérité du mouvement trans de manière si concise et avec tant de sagesse.

J’ai dirigé la National Organization for Marriage (NOM) et l’International Organization for the Family (IOF) en faisant pression sur le Congrès et les États pour interdire les soins « d’affirmation de genre » sur les mineurs, y compris les traitements hormonaux et les chirurgies mutilantes. Nous avons eu de bons succès. Plus de deux douzaines d’États l’ont fait, et le président Trump a émis un décret interdisant ces procédures sur les mineurs sous peine de perte de financement fédéral pour les hôpitaux et les universités. Plusieurs grands hôpitaux n’ont pas mis fin à leurs procédures transgenres pour les adolescents en conséquence.

Mais étant donné la nature violente et mortelle de l’idéologie transgenre, je crois que nous devons aller beaucoup plus loin. Cette idéologie est un désastre pour ceux qui s’y laissent prendre, et pour la société dans son ensemble.

Plus de 80 % des personnes qui s’identifient comme transgenres pensent à se suicider. Plus de 40 % d’entre elles tentent effectivement de se tuer ou de tuer d’autres personnes.

Ce qui a commencé avec la Proposition 8 en 2008 en Californie a culminé avec la mort de Charlie Kirk. Cette progression de la haine et de la violence montre clairement ce que l’Amérique risque si nous permettons à l’idéologie transgenre de continuer. Nous devons l’éradiquer, l’interdire et travailler pour nous assurer que ceux qui souffrent du délire du transgenrisme obtiennent le soutien en santé mentale dont ils ont besoin.

Ce dont ils – et l’Amérique – n’ont pas besoin, ce sont des politiques publiques qui « affirment » leurs délires.

Brian S. Brown est le Président de la National Organization for Marriage (NOM) et de l’International Organization for the Family (IOF). Il est depuis de nombreuses années l’un des conservateurs sociaux les plus éminents d’Amérique. Vous pouvez le contacter à [email protected].