Un haltérophile albertain qui s’identifie comme une femme a été suspendu pour six mois par l’Union canadienne de dynamophilie (CPU) après avoir proféré des menaces à l’encontre de compétitrices qui contestaient sa participation à des sports féminins.
Connu sous le nom d'”Anne” Andres, le haltérophile aurait harcelé et menacé les femmes physiquement et par le biais de messages sur les médias sociaux.
Dans un cas, Andres s’est comparé aux compétiteurs noirs qui, historiquement, ont dû subir la ségrégation et un traitement différent dans le sport.
Les messages d’Andres comprenaient des diatribes très virulentes à l’encontre de ceux qui contestaient son droit à concourir contre des femmes, souhaitant même parfois ouvertement leur mort.
Andres a essentiellement admis les preuves scientifiques selon lesquelles les hommes biologiques conservent un avantage sur les femmes dans le domaine de la dynamophilie, même après avoir subi une opération chirurgicale bloquant la testostérone.
Il est intéressant de noter qu’April Hutchinson, une concurrente qui s’est exprimée publiquement contre Andres et l’a accusé de “voler les victoires des femmes”, a été suspendue pendant deux ans avant que sa sanction ne soit ramenée à un an.
À la suite de la victoire controversée d’Andres au championnat de l’Ouest canadien de 2023, la Fédération internationale de dynamophilie a averti que la CPU devait appliquer des règlements plus stricts sur les athlètes transgenres.
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