Vendredi dernier à Cali, capitale de la province de Valle del Cauca en Colombie, Victor Escobar a mis fin à ses jours par euthanasie administrée de manière “légale”, deux ans après sa demande initiale. La particularité est que, pour la première fois dans le pays, il ne s’agissait pas d’un malade en phase terminale, puisque le sexagénaire Escobar souffrait d’une bronchopneumopathie dégénérative obstructive chronique, qui, selon ce qu’a déclaré à Reuters son avocat, Luis Giraldo, “réduit considérablement la qualité de vie.”
Le lendemain, à Medellin, une autre citoyenne colombienne, Martha Sepulveda, atteinte de sclérose latérale amyotrophique (SLA), a été tué.
La Cour Constitutionnelle Colombienne a levé les sanctions pour l’euthanasie “dans certaines circonstances” en 1997 et a ordonné en 2014 la réglementation de la procédure, qui a été appliquée pour la première fois en 2015, sur une personne atteinte d’une maladie en phase terminale. L’année 2022 marque une nouvelle étape vers une mise en œuvre de plus en plus radicale de cette pratique inhumaine.
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