En tant que dernière des créations de Dieu, elle était aussi, selon la tradition juive, la plus belle et celle qui était dotée de la plus grande compréhension. La femme était le “chef-d’œuvre” de Dieu, a déclaré le Président Gordon B. Hinckley, et “le couronnement de Son œuvre glorieuse”. Le Pape François a insisté sur le fait qu’elle ne peut être comprise comme tous les autres êtres : elle est quelque chose de différent”, voire “le grand don de Dieu” pour “apporter l’harmonie à la création”.
Le “génie féminin” est ce que le pape Jean-Paul II a appelé cette qualité unique, lorsqu’il a exprimé sa gratitude à toutes les femmes à la veille de la Quatrième Conférence Mondiale sur les Femmes à Pékin en 1995. “Merci, femmes qui êtes mères ! Vous avez abrité en vous des êtres humains dans une expérience unique de joie et de travail. Cette expérience vous fait devenir le propre sourire de Dieu sur le nouveau-né, celle qui guide les premiers pas de votre enfant, qui l’aide à grandir et qui est l’ancre avec laquelle l’enfant écrit son chemin vie. Merci aux femmes qui sont des épouses ! Vous joignez irrévocablement votre avenir à celui de vos maris, dans une relation de don mutuel, au service de l’amour et de la vie. Merci, femmes qui êtes filles et femmes qui êtes sœurs ! Au sein de la famille, puis de toute la société, vous apportez la richesse de votre sensibilité, de votre intuition, de votre générosité et de votre fidélité”.
Deux décennies plus tard, lorsque l’Archevêque Bernardito Auza s’est adressé à la Commission des Nations Unies sur le statut de la femme à New York, il a développé. Jean-Paul II a qualifié de “génie féminin” ce génie particulier des femmes qui veillent à la dignité intrinsèque de chacun et qui cultivent les dons des autres. Aujourd’hui, nous sommes ici pour réfléchir à ce génie féminin, pour le célébrer, pour en remercier Dieu, et pour remercier et louer les femmes pour cela, en particulier nos mères et toutes ces femmes qui, avec elles, nous ont nourries, élevées, éduquées, aimées et… disciplinées !
Il est clair que ce “génie féminin” à nourrir et à aimer ne se limite pas à être une mère biologique. “Ne sommes-nous pas toutes des mères ?” demande Sheri Dew. “Tout autour de nous, il y a ceux qui ont besoin d’être aimés et guidés… En tant que filles d’Eve, nous sommes toutes des mères et nous l’avons toujours été.” Et de ce génie unique des femmes pour le maternage, que ce soit sur le plan biologique ou comportemental, dépend la civilisation elle-même. “Les mères jouent un rôle essentiel dans la famille”, a déclaré le Secrétaire Général Ban Ki-Moon. “La relation mère-enfant est vitale pour le développement sain des enfants…. Nous sommes confrontés à de multiples défis dans notre monde en mutation, mais un facteur reste constant : l’importance intemporelle des mères et leur contribution inestimable à l’éducation de la prochaine génération”.
Il n’est certainement pas exagéré de dire, comme l’a fait Shelly Locke, que “les mères sont l’influence la plus puissante pour le bien sur la terre aujourd’hui. Entre leurs mains se trouve l’avenir même du monde !” Pour le démontrer, Shelly, spécialiste de l’attachement mère-enfant, a produit un film puissant intitulé The Power of Mothers : leur influence sur le monde. Présenté dans le cadre de l’initiative Worldwide Motherhood de l’IOF, le film peut être visionné gratuitement en ligne et comprend des entretiens avec des personnalités tels que Janice Crouse, Christine Vollmer et Julie Beck, dans un témoignage convaincant de véracité.
“Le pouvoir des mères est puissant !” C’est ce qu’a dit George Eliot, et l’incapacité de notre monde à le reconnaître ne diminue en rien sa réalité. “Alors que les livres d’histoire chantent les victoires de vaillants empereurs et guerriers,” a noté l’archevêque Auza, “toute la civilisation… a une dette de gratitude inéstimable envers les contributions moins connues ou même inconnues des femmes qui ont façonné les civilisations, comme le flux silencieux mais constant des eaux profondes qui façonnent les rivières.”
Pas étonnant que le Pape François ait averti que si “l’exploitation des personnes est un crime nuisible à l’humanité”, alors “l’exploitation d’une femme l’est d’autant plus” car “elle détruit l’harmonie que Dieu voulait donner au monde”. Pour célébrer la Journée Internationale de la Femme, l’IOF rend hommage au joyau de la couronne de la création de Dieu et à son génie féminin, et demande instamment qu’elle soit universellement respectée, protégée et soignée comme elle le mérite. Ce n’est qu’ainsi que l’harmonie peut être rétablie dans le monde que Dieu a créé.