Histoires d’abus trans

L'idéologie est aveugle par définition. Nous devons ouvrir les yeux sur la réalité des choses le plus tôt possible...

Violence

Image de Pixabay

Au Costa Rica, il y a un homme qui porte un nom de femme, “Nataly Monge Brenes”, parce qu’il est transgenre. À 22 ans, il s’est retrouvé en prison non pas pour avoir volé une pomme, mais pour avoir été condamné à six ans de prison pour abus sexuel sur enfant. Il a d’abord été incarcéré dans la prison de La Reforma, qui est toutefois réservée aux hommes. Il s’y est plaint de viols répétés par des détenus de sexe masculin. Il a alors demandé, se sentant femme, et, après des appels et des recours, a obtenu un transfert dans une autre prison, cette fois pour femmes, El Buen Pastor à San Rafael Arriba de Desamparados, dans la province de San José. Il y a été transféré le 4 janvier 2019. Or, en février 2020, il a battu avec une batte de baseball et tenté de violer une détenue, Quesada Hernández. Avant même l’attaque, il s’était montré nu aux détenues et s’était même livré, dans la salle de bains, à des actes d’auto-érotisme.

Vraiment étranges, ces mâles qui se sentent femmes et qui au bon moment, utilisent leur virilité comme une arme contondante. Étrange parce que personne ne s’indigne, étrange parce que personne ne crie au scandale, étrange parce que personne n’ose dire que tout cela n’est qu’une farce complètement folle. Moralité, “Nataly” a fini au mitard.

Ce sont des choses qui arrivent. Beaucoup trop souvent. En Californie, il y a environ 300 hommes qui ayant le sentiment d’être des femmes, demandent à être transférés dans des établissements correctionnels pour femmes. Sont-ils tous des violeurs ? Bien sûr que non. Mais comment ne pas partager les craintes des femmes qui, enfermées en prison, devraient du jour au lendemain vivre dans des espaces de pénitence, avec toutes les difficultés que l’on connait, avec celui qui, même potentiellement, pourrait être un violeur ?

Pourquoi est-il de bon ton de toujours présenter les hommes comme des chauvins qui abusent des femmes dès qu’ils le peuvent, sauf lorsque, comme par magie, un homme dit se sentir femme ? Pourquoi tout dans notre monde est désormais privé, sauf ce qui mérite vraiment de l ‘être ?

Les affaires de ce genre vont et viennent. Elles sont racontés et répétés à dessein. Nous les racontons et les répétons à dessein. Car si l’idéologie est aveugle par définition, il faut que quelqu’un ouvre les yeux sur la réalité des choses le plus rapidement possible.

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