La conceptualisation est une arme puissante qui permet aux politiciens concernés de modifier les attitudes du public. De quoi s’agit-il ? Il y a les faits de la réalité, et puis il y a les mots et les concepts que nous utilisons pour nous y référer. En contrôlant les mots et les concepts que les gens utilisent, il est possible de contrôler leur conscience, leur cours de pensée, leurs actions. En soi, cela n’est ni bon ni mauvais – c’est juste un fait.
Mais les ingénieurs sociaux et les technologues sont depuis longtemps conscients de ce fait – et l’utilisent activement pour le mal. En d’autres termes, ils créent délibérément des mots et des concepts pour orienter les gens dans la direction qu’ils souhaitent, et les appliquent artificiellement.
Le concept d'”orientation sexuelle” en est un bon exemple. Il s’agit d’un terme artificiel qui a été “forgé” depuis un certain temps. Comparez – “perversion sexuelle” et “orientation sexuelle”. Cela n’entraîne-t-il pas des attitudes différentes ?
Or, le terme “orientation sexuelle” a été créé à plusieurs – mauvais ! – objectifs. La première consiste à donner à l’immoral un nom neutre, afin qu’il cesse d’être perçu comme mauvais. La seconde est d’assimiler ce mal au neutre/bien – l’attraction sexuelle naturelle. De sorte que des choses complètement différentes commencent à être perçues comme des variantes de la même chose. Il existe des objectifs plus subtils, mais nous n’en parlerons pas maintenant.
Ou prenez un autre terme – “violence domestique/familiale”. Ici, c’est l’exemple inverse. Il a été créé artificiellement par les féministes dans le but précis de diaboliser et de dénigrer la vie familiale et la domesticité. Le terme est délibérément “tamponné”. Son but est d’amalgamer artificiellement le neutre et le bon avec le mauvais et le laid dans l’esprit des gens afin qu’ils soient associés et perçus comme une seule et même chose.
Le crime de battre ou de tuer une femme par son mari (d’ailleurs, le contraire est généralement négligé, mais ce n’est pas ce que je veux dire maintenant) est pris et assimilé à des choses banales – une communication désagréable, un regard fuyant, des conflits financiers entre époux, etc. C’est pourquoi de nombreux “types de violence domestique” sont construits – tous ces “psychologiques”, “économiques”, etc., qui peuvent être définis aussi vaguement que vous le souhaitez. Et oui, alors une telle notion de caoutchouc engendre des “spécialistes”, formés par “les bonnes personnes”, pour qui une telle notion de caoutchouc est une parcelle, une clairière et une source de pain avec du beurre et de la confiture. Et qui, naturellement, seraient prêts à étrangler n’importe qui pour leur pain et leur confiture.
Un seul et unique ! La famille et la vie de famille sont associées à la violence et au crime, un regard lubrique équivaut à un meurtre, et une foule d'”experts” sont prêts à gagner de l’argent en convainquant toutes les femmes du monde de cela et en utilisant leur naïveté à leur avantage. En même temps, dès qu’une personne sensée dit un mot sur le problème, on lui répond par le sacramental : ” Mais il y a un problème ! “. Résolvons le problème de la violence domestique, ne le nions pas” ! Ce qui se traduit par : “Vous devez d’abord accepter notre langage destructeur spécial comme une réalité et ensuite nous verrons ce que vous pouvez faire.
Il y a certainement un problème. Mais il s’agit d’un problème de criminalité, et non d’une vague “violence”.
Il n’est pas difficile de comprendre que nous avons affaire à des concepts aussi manipulateurs. Pour ce faire, nous devons réfléchir à deux questions :
✔️ Qui a créé et/ou promeut activement cette notion ?
✔️Dans quel but est-il généralement utilisé en pratique dans la sphère socio-politique ? Que sert-il à promouvoir ?
Et tout devient clair, surtout après la deuxième question.
Le concept d'”orientation sexuelle” est utilisé pour faire croire à la “normalité” de comportements pervers et sexuellement désorientés.
Le terme “violence domestique” est utilisé pour diaboliser la famille, pour inciter à la guerre et à l’antagonisme entre les sexes, et pour interférer activement dans la vie familiale.
Le concept de “harcèlement scolaire” / “intimidation” est absolument aussi artificiel que l’ingénierie sociale.