La Commission Fédérale Paritaire (G-BA) a approuvé le financement par les caisses d’assurance maladie des tests sanguins prénataux de détection des troubles chromosomiques. Cela a été fait lors de sa réunion du 19 août. Les tests seront couverts par les assureurs maladie à partir de 2022.
Dans les tests sanguins, qui peuvent être effectués à partir de la dixième semaine de grossesse, les composants génétiques de l’enfant sont isolés du sang de la mère et examinés pour détecter des défauts génétiques. Jusqu’à présent, les analyses de sang, qui ne constituent pas un examen standard pendant la grossesse, devaient être financées à ses propres frais.
L’ agence de presse catholique allemande a rapporté qu’aujourd’hui encore, 90 % des enfants diagnostiqués avec une trisomie 21 lors de tests de dépistage prénatal sont avortés. En conséquence, les représentants du mouvement pro-vie et de l’Église catholique ont exprimé des critiques à l’égard de la décision du G-BA.
Mgr Gebhard Fürst, évêque du diocèse de Rottenburg-Stuttgart et président de la Commission de bioéthique de la Conférence épiscopale allemande, craint que ces tests “fassent bientôt partie des soins prénatals standard et, dans le cas d’un diagnostic de trisomie, de l’avortement également. Il s’agit d’un mécanisme de sélection diamétralement opposé à la dignité et au droit à la vie dès la conception.”
La présidente fédérale des chrétiens-démocrates pour la vie (CDL), Susanne Wenzel, a également critiqué la décision :
“L’objectif principal des tests sanguins prénataux non invasifs est de dépister les enfants à naître atteints du syndrome de Down. (…) Les développements dans d’autres pays ont montré que le test est en train de devenir rapidement l’examen standard. Au Danemark et en Islande, l’introduction du test a entraîné une augmentation du nombre d’avortements, et les enfants trisomiques n’y sont pratiquement plus nés depuis.
Avec l’approbation de ces tests, il n’y aura pas de protection future pour les personnes atteintes du syndrome de Down et d’autres diagnostics. Au contraire, la décision d’aujourd’hui leur signale que les personnes handicapées ne sont pas souhaitées dans notre société.”
Le CDL a demandé au Bundestag allemand de s’opposer le plus rapidement possible à cette évolution et d’élaborer plutôt des aides financières et un soutien aux familles avec enfants.
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