IOF [International Organization for the Family, Organisation Internationale pour la Famille] n’est pas souvent d’accord avec l’auteur J.K. Rowling, la créatrice de la très populaire série Harry Potter – franchise de plusieurs milliards de dollars basée sur la sorcellerie et la magie. Rowling, comme la plupart de ceux qui gagnent leur vie dans le divertissement, se considère comme une féministe et une progressiste en phase avec l’élite politique libérale d’aujourd’hui. Mais l’autre jour, elle a tweeté une chose avec laquelle nous sommes d’accord: “Si l’idéologie transgenre est acceptée comme réelle, cela effacera la réalité des femmes. Si le sexe n’est pas réel, la réalité vécue par les femmes dans le monde est effacée… [Eraser] le concept de sexe enlève à beaucoup la possibilité de discuter de leur vie de manière significative. Ce n’est pas de la haine que de dire la vérité.”
L’idéologie perverse transgenre postule que le sexe n’est pas réel. Le sexe, proclame l’idéologie, est vraiment une question d’identité, pas de biologie. Si un homme s’identifie comme une femme, il est une vraie femme et doit être accepté comme telle par la loi et la culture. Quiconque refuse de le faire est transphobe, fanatique et haineux.
Lorsque les inévitables hurlements de la gauche ont éclaté, Rowling a rapidement ajouté qu’elle connaissait et aimait des “personnes trans” et qu’elle manifesterait avec elles si elles étaient victimes de discrimination. Mais cela ne change pas sa croyance sous-jacente, en tant que féministe, selon laquelle déclarer que le sexe biologique n’est pas réel, c’est déclarer que les femmes n’existent pas.
Rowling a absolument raison sur ce sujet. Si le sexe est basé sur l’identité et non sur la biologie, alors les femmes n’existent pas en tant que moitié unique de l’humanité. Les hommes non plus d’ailleurs. Le sexe est ainsi effacé et nous nous retrouvons avec des sentiments subjectifs pour définir la réalité.
Si ce sont les sentiments et non la biologie qui dominent, il n’y a aucune raison de se concentrer sur des choses comme l’équité salariale. Il n’y a aucune raison de maintenir les sports féminins comme une compétition distincte des sports masculins. Il n’y a aucune raison de s’inquiéter de l’ouverture des portes afin que les femmes aient accès à des carrières à prédominance masculine. Nous n’aurions pas non plus besoin de refuges pour femmes battues et maltraitées, ni de centres pour victimes de viol.
La meute LGBT a donné à des femmes comme J.K. Rowling un nom pour leur faire honte et les embarrasser: elles sont appelées “TERF” (transgender exclusionary radical feminist: féministes radicales excluant les transgenres). Rowling l’a déjà entendu. Elle a répondu ainsi à ses adversaires: “”Feminazi”, “TERF”, “p…” “sorcière”. Les temps changent. Mais la haine des femmes est éternelle.”
Il semblerait que Rowling soit déterminée à engager la gauche progressiste dans une discussion sur la nature biologique du sexe – qu’elle décrit correctement comme “immuable” – car elle n’est pas tombée accidentellement dans ce problème. En fait, elle a soulevé la question du sexe et du transgenrisme dans une série de tweets à la fin de l’année dernière et a été agressée à plusieurs reprises par plusieurs de ses collègues de gauche à l’époque. Il semblerait donc qu’elle provoque délibérément la bête LGBT pour garder le problème à l’avant-plan.
Tout ceci serait un spectacle intéressant – un aperçu de la gauche attaquant les siens – si nous ne voyions pas, dans le monde réel, des efforts dangereux pour imposer réellement l’idéologie transgenre dans la loi, en plus de la culture. La grossièrement mal nommée Human Rights Campaign [campagne des droits de l’homme, association LGBT américaine, ndt], le principal groupe extrémiste de lobbying LGBT en Amérique, a l’intention de faire exactement cela. Ils parrainent la loi sur l’égalité, tout aussi mal nommée, pour, entre autres choses, imposer l’idéologie transgenre dans la loi.
IOF est certainement habituée aux attaques des extrémistes LGBT pour avoir dit la vérité sur le genre et son fondement biologique. Nous pensons que le sexe est en effet immuable. Une personne ne peut pas plus changer son sexe qu’elle ne peut prononcer “expecto patronum” et lancer un sort impressionnant. Le sexe d’une personne est un don de Dieu, quelque chose qui contribue de manière unique à la plénitude et à la richesse de l’épanouissement humain. Le sexe n’est pas basé sur des émotions ou des sentiments. C’est une réalité biologique. Comme J.K. Rowling dit, ce n’est pas de la haine de dire la vérité.
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