Une mère de l’Oregon conteste la politique de l’État en matière d’adoption fondée sur l’idéologie du genre

Pour soutenir une mère de cinq enfants de l’Oregon qui souhaite adopter ses frères et sœurs placés en famille d’accueil, plus de 20 États, des groupes comprenant des défenseurs de la liberté religieuse, des détransitionnistes, des défenseurs des familles et des parents d’accueil et d’adoption, ont déposé des mémoires d’ami de la cour auprès de la cour d’appel du 9e circuit des États-Unis. La demande de la mère est confrontée à une règle du département des services sociaux de l’Oregon qui interdit son adoption potentielle en raison de son refus de promouvoir l’idéologie progressiste de l’Oregon en matière de genre, qui est en conflit avec ses croyances religieuses.

Jessica Bates, représentée par les avocats de l’ADF, cherche à obtenir un certificat d’adoption sans subir la discrimination liée à sa foi religieuse. Comme l’a expliqué Johannes Widmalm-Delphonse, conseiller juridique de l’ADF, Mme Bates a l’intention d’offrir un foyer aimant à des enfants dans le besoin, mais les autorités de l’Oregon considèrent sa position religieuse comme un motif d’inéligibilité. L’État considérerait les soignants qui s’opposent à son idéologie du genre comme des parents inaptes, ce qui priverait les enfants qui en ont besoin d’un foyer aimant.

Bates a demandé l’agrément d’adoption il y a deux ans. Cependant, le département des services humains de l’Oregon, l’agence qui supervise les programmes de protection de l’enfance de l’État, a rejeté sa demande car Bates ne se conformerait pas à des actions contraires à sa foi, telles que l’utilisation de pronoms discordants par rapport au sexe biologique de l’enfant.

Les mémoires d’ami de la Cour partagent l’affirmation de l’ADF selon laquelle la politique de l’Oregon pénalise injustement les Bates et d’autres personnes croyantes pour leurs croyances, obligeant les parents à porter atteinte à leur conscience et privant les enfants d’une chance d’être accueillis dans un foyer. Les groupes de défense soutiennent que la loi de l’État enfreint les droits du premier amendement tout en empêchant les parents désireux d’offrir un foyer aux enfants, soulignant que les couples religieux sont trois fois plus susceptibles de soutenir les enfants dans le besoin.

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