Un haut fonctionnaire espagnol dénoncé pour avoir encouragé l’envoi de sextos aux moins de 14 ans

REMIS. Un guide publié recommande l'utilisation d'outils de partage d'images à contenu sexuel incitant les mineurs à cette pratique, et ce de la part d'une administration publique.

La Fondation espagnole des avocats chrétiens a déposé une plainte auprès du tribunal d’instruction d’Oviedo contre le Conseil de la jeunesse de la Principauté des Asturies et son directeur, Daniel Sierra, pour un éventuel délit de corruption de mineurs.

L’organisation d’avocats dénonce la publication par cet organisme d’un guide destiné aux jeunes de 14 ans sur la pratique du sexting. Le document encourage les mineurs à s’adonner à cette pratique sexuelle et ne les avertit pas des risques.

Le guide recommande l’utilisation de “des outils qui vous permettent de partager vos images de manière anonyme […]. Un exemple est le site web IMGUR, où vous pouvez télécharger des photos sans donner aucune information personnelle.“.

Christian Lawyers souligne que la politique de confidentialité de l’application stipule qu'”aucune image téléchargée sur Imgur n’est complètement cachée à la vue du public”.

L’organisation d’avocats dénonce également que “le sexting n’est pas une pratique pour les mineurs, c’est autre chose s’il est pratiqué, mais parler de sexting positif alors que l’Institut national de la cybersécurité le considère comme une pratique à risque est pour le moins déroutant”.

José María Fernández, l’avocat de l’organisation, affirme que “les responsables de ce guide doivent être disqualifiés. Nous ne pouvons pas permettre qu’une administration publique encourage les mineurs à partager des images à caractère sexuel sur les réseaux sociaux”.

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