Un gynécologue-obstétricien irlandais a lancé un avertissement aux dirigeants du gouvernement, déclarant que les médecins et les infirmières quitteraient leur emploi plutôt que d’être contraints de pratiquer des avortements. Dr Trevor Hayes a souligné la pénurie de personnel médical dans le pays et a fait valoir que la suppression des protections de la conscience nuirait aux personnes que le gouvernement prétend vouloir aider, à savoir les femmes. Mr. Hayes a souligné que la majorité des médecins irlandais ne pratiquent pas d’avortement et que mettre fin à une vie n’est pas un soin de santé. Il a déclaré que l’avortement ne servait pas les femmes et était un signe d’échec. Mr. Hayes prendra la parole lors du prochain rassemblement pour la vie à Dublin, où les dirigeants pro-vie demanderont au gouvernement d’inverser la tendance à l’augmentation du nombre d’avortements et de rétablir les protections juridiques pour les bébés à naître.
Malgré l’abrogation du huitième amendement pro-vie en Irlande en 2018, de nombreux médecins et infirmières refusent toujours de participer à des avortements. Mr. Hayes a souligné que les travailleurs médicaux ne devraient pas être contraints de pratiquer des avortements, qui ne sont pas nécessaires et ne font pas partie des soins de santé. Il a affirmé que de nombreux professionnels de la santé préféreraient quitter le domaine plutôt que d’être impliqués dans la pratique. Mr. Hayes a fait part de ses inquiétudes quant à la possibilité que le gouvernement tente de contraindre le personnel médical à pratiquer des avortements en l’incluant comme condition obligatoire dans les contrats de travail. Il a prévenu que de telles actions seraient discriminatoires, contraires à l’éthique et qu’elles éloigneraient les professionnels qualifiés du secteur de la santé, ce qui mettrait encore plus à rude épreuve les services de soins maternels déjà très sollicités en Irlande.
Outre le fait que les professionnels de la santé s’opposent à la pratique de l’avortement, une étude récente menée sur les travailleurs médicaux irlandais qui participent à des avortements a révélé la nature inquiétante de cette pratique. Une sage-femme a souligné la difficulté de traiter les restes de bébés avortés, en particulier lorsqu’ils présentent des caractéristiques identifiables telles que de petits ongles. D’autres prestataires ont admis se sentir coupables lorsqu’ils contemplent le sort des bébés avortés. L’étude indique que le contact avec des restes de fœtus a conduit certains prestataires à réfléchir à la perte d’une vie potentielle et aux conséquences de leurs actes.
Les questions soulevées par les professionnels de la santé en Irlande font écho aux sentiments exprimés par les médecins du monde entier qui reconnaissent que l’avortement n’est pas un soin de santé. Le devoir de la profession médicale est de soigner et de sauver des vies, et les bébés à naître méritent des soins médicaux égaux dès le moment de la conception. L’avertissement du Dr Hayes souligne la nécessité de protéger les droits de conscience et de respecter les droits des professionnels de la santé à agir selon leurs convictions.