Signe contre le mariage “gay” : l’archevêque du Liechtenstein annule le service parlementaire traditionnel

Les membres du parlement du Liechtenstein sont "tous et toutes" catholiques, mais veulent malgré tout voter le "mariage pour tous". Dans ce qui suit, l'archevêque justifie son refus.

Die Leichtensteiner Kathedrale St. Florin, Foto: Tom Rolvag.

L’archevêque de Vaduz, Wolfgang Haas, a annulé la traditionnelle messe d’ouverture des sessions parlementaires du Liechtenstein pour protester contre l’introduction forcée du “mariage pour tous” (sic !) par le parlement du Liechtenstein. Il a justifié sa décision le 10 décembre dans le Vobiscum : journal officiel de l’archevêché de Vaduz. L’annonce correspondante est également publiée sur le portail médiatique catholique suisse kath.ch.

La célébration de l'”office du Saint-Esprit” à l’ouverture des sessions n’a donc plus de sens. Sa mise au point ecclésiastique contre l’introduction politique du “mariage” homosexuel face au parlement du Liechtenstein, dont les membres “appartiennent tous à l’Eglise catholique”, n’aurait “pas eu l’effet escompté”.

„La grande majorité des députés ont transmis au gouvernement la motion demandant l’élaboration d’un projet de loi correspondant – en dépit et à l’encontre des exigences de la raison et de la loi – et ont donc voté en faveur de l’introduction de ce pseudo-mariage, contraire à la sensibilité naturelle, au droit naturel conforme à la raison et en particulier à la compréhension chrétienne de l’être humain, telle qu’elle correspond à l’ordre divin de la création”, poursuit l’archevêque. Une célébration liturgique n’aurait plus de sens “au vu du comportement parlementaire de la grande majorité de nos députés au parlement régional sur une question essentielle d’éthique chrétienne”.

En ce qui concerne l’homosexualité, l’Église catholique enseigne dans le Catéchisme de l’Église catholique au chiffre 2357 : “S’appuyant sur les Saintes Écritures, qu’elle qualifie de terrible aberration, la tradition ecclésiastique a toujours déclaré ‘que les actes homosexuels ne sont pas en eux-mêmes en ordre’. Ils sont contraires à la loi naturelle, car la transmission de la vie reste exclue dans l’acte sexuel. Ils ne découlent pas d’un véritable besoin de complémentarité affective et sexuelle. Ils ne peuvent en aucun cas être approuvés”.

Partant de là, l’Église catholique s’oppose à la reconnaissance juridique des relations entre personnes de même sexe.

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