L’Oregon, le terrain de jeu marxiste de la côte ouest où se déroulent les attaques radicales d’Antifa depuis un an, récidive, cette fois en ce qui concerne les normes d’obtention du diplôme d’études secondaires. Historiquement, dans l’Oregon, les Afro-Américains, les Hispaniques et les Amérindiens ont obtenu des taux d’obtention de diplôme d’études secondaires inférieurs à ceux des Caucasiens et des Asiatiques. Pour la classe de diplômés 2019-20, le taux d’obtention de diplôme à l’échelle de l’État (nombre d’élèves ayant effectivement obtenu un diplôme d’études secondaires par rapport au nombre d’élèves initialement inscrits à l’école dans leur cohorte d’âge) était de 83 %. Alors que les taux pour les étudiants asiatiques et blancs étaient respectivement de 92% et 83%, le taux pour les étudiants noirs était de 76%, 80% pour les étudiants hispaniques et 67% pour les Amérindiens. Il est toutefois significatif qu’au cours de la période des cinq années précédentes, les taux d’obtention de diplôme des Noirs, des Hispaniques et des Amérindiens aient considérablement augmenté, ce qui a permis de réduire l’écart racial. Au cours de cette période, le taux d’obtention de diplôme des Noirs a augmenté de 27 %, celui des Hispaniques de 23 % et celui des Amérindiens de 26 % (tandis que le taux des Asiatiques a augmenté de 7 % et celui des Blancs de 14 %).
D’une manière ou d’une autre, ces tendances positives n’ont pas suffi aux législateurs fous de l’Oregon. Le 14 juillet 2021, Kate Brown, gouverneur de gauche de l’Oregon, a signé le projet de loi 744 du Sénat, qui suspend l’obligation pour les élèves de satisfaire aux normes de compétence en lecture, écriture et mathématiques pour obtenir un diplôme d’études secondaires. Pourquoi a-t-elle signé la loi ? Parce que ces normes, qui exigent des connaissances de base dont tout étudiant a besoin pour fonctionner dans la société, étaient probablement biaisées à l’encontre des groupes minoritaires non asiatiques et étaient donc la raison de leur faible taux d’obtention de diplôme. Comme l’a déclaré un porte-parole du gouvernement, la suspension des normes aidera les étudiants qui sont “Noirs, Latinos, Latino-américains, Indigènes, Asiatiques, Insulaires du Pacifique, Tribaux et de couleur” et que “les leaders de ces communautés ont plaidé à maintes reprises en faveur de normes de graduation équitables….”.
Notez qu’il n’y a aucune preuve que les normes étaient biaisées contre ces groupes. En conséquence, la loi a également imposé au ministère de l’éducation de l’État de “formuler des recommandations concernant les exigences relatives aux diplômes de l’enseignement secondaire dans cet État afin de réduire les disparités” et de déterminer si “les exigences relatives aux diplômes de l’enseignement secondaire dans cet État ont été appliquées de manière inéquitable aux différentes populations d’étudiants.” L’objectif général est de “veiller à ce que les processus et les résultats liés aux exigences des diplômes d’études secondaires soient équitables, accessibles et inclusifs.”
Tirez d’abord, et ensuite visez.
Plutôt que de s’attacher à aider les élèves issus des minorités non asiatiques à mieux maîtriser les compétences essentielles que sont la lecture, l’écriture et les mathématiques, l’Oregon veut modifier les normes elles-mêmes. Et le fait qu’un plus grand nombre de minorités non asiatiques atteignent ces normes et que l’écart racial en matière d’obtention de diplôme a été considérablement réduit n’est pas pertinent. Si les normes d’obtention de diplôme de l’État ne produisent pas des résultats égaux pour tous les groupes d’identité, elles sont forcément biaisées et doivent donc être modifiées. L’équité et la conformité marxiste l’exigent.
Les universités et les employeurs doivent donc prendre garde : si vous souhaitez accepter ou embaucher des lycéens de l’Oregon, il se peut qu’ils ne soient pas capables de lire, d’écrire ou de faire des mathématiques à un niveau suffisant. Mais cela n’a pas d’importance pour l’État de l’Oregon, tant que l'”équité” est atteinte et que les normes “blanches” sont supprimées.