Mouvement pro-vie en France : Vive la Résistance !

Bien que les partis politiques de gauche et du centre soient hostiles aux pro-vie, il est possible d'accroître la présence des pro-vie dans les partis plus conservateurs.

Le président Emmanuel Macron fait pression pour que la “liberté” d’avorter soit inscrite dans la Constitution française actuelle. La France deviendrait ainsi le deuxième pays de l’histoire à inscrire l’avortement dans sa constitution. La situation en France est compliquée mais aussi pleine d’espoir, car l’adoption de l’amendement n’est pas garantie. Voici où en est la France en matière d’avortement.

Simone Veil est la femme politique qui a poussé à la légalisation de l’avortement en 1975 avec la “LoiVeil” qui légalisait l’avortement jusqu’à 10 semaines de gestation. Elle a expliqué devant l’Assemblée nationale que “je le dis avec toute ma conviction, l’avortement doit rester l’exception, le dernier recours dans des situations sans autres solutions”. Veil a expliqué que l’avortement devrait être disponible afin qu’il puisse être contrôlé et que les femmes devraient recevoir des conseils pro-vie. À l’époque, de nombreux avortements illégaux étaient pratiqués et elle a fait adopter cette loi pour que les femmes ne soient plus victimes d’avortements illégaux.

Cependant, depuis 1975, l’avortement est devenu légal pour les mineures sans consentement parental, et les écoles enseignent désormais aux élèves comment se faire avorter. Il n’y a plus de délai d’attente, plus de conseil pro-vie, ni de limite de 10 semaines, l’avortement étant désormais légal jusqu’à 14 semaines de gestation. Elle est totalement libre et désormais protégée de la liberté d’expression, les conseils sur les trottoirs étant illégaux, tout comme la “désinformation” en ligne. La loi Veil a été adoptée par le gouvernement conservateur du président Valerie Giscard d’Estaing et, depuis lors, presque tous les présidents l’ont élargie.

Aucun des partis politiques n’a de programme explicitement pro-vie, la coalition d’extrême gauche Nouvelle Union Populaire Ecologique et Sociale (NUPES) étant favorable à la constitutionnalisation du droit illimité à l’avortement, tandis que la majorité présidentielle macroniste est en faveur d’un droit limité à l’avortement dans la Constitution. Les Républicains conservateurs (LR) et le Rassemblement national (RN) d’extrême droite restent divisés. Le seul parti traditionnel qui s’oppose à l’avortement est le parti Reconquete ! dirigé par Éric Zemmour, un commentateur conservateur qui s’est présenté aux élections en essayant d’unir les LR et les RN. Pourtant, aucun des partis ne souhaite adopter des lois limitant l’avortement.

Malgré les divisions, il y a de l’espoir. À l’instar de la Résistance française qui s’est battue avec acharnement contre Vichy et Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale, les pro-vie français sont fidèles et courageux. Le mouvement pro-vie se développe et est désormais représenté par de jeunes adultes qui s’efforcent de sauver des vies et de faire évoluer l’opinion publique sur la question de l’avortement. En mai, des militants pro-vie appelés “Les Survivants” ont lancé une campagne d’autocollants en apposant des milliers d’autocollants pro-vie sur des vélos de location à Paris. Cette affaire a été relayée dans le monde entier et a eu un impact important sur les Français.

La Marche pour la vie a lieu chaque année en janvier à Paris et, l’été dernier, la Fondation Jérôme Lejeune a lancé un camp annuel pour les jeunes pro-vie. Le mouvement pro-vie en France s’efforce également de soutenir les femmes en situation désespérée par l’intermédiaire d’organisations de grossesse, même si elles sont harcelées par le gouvernement.

Bien que les partis politiques de gauche et du centre soient hostiles aux pro-vie, il est possible d’accroître la présence des pro-vie dans les partis plus conservateurs. Le leader de Reconquete !, M. Zemmour, a expliqué que l’avortement est une erreur et qu’il a été étendu bien au-delà de ce qu’il était censé être lorsqu’il a été légalisé en 1975. Il travaille avec Marion Marechale, qui s’est prononcée contre l’avortement et a fait pression pour financer les “avortements de confort” (avortements répétés). Certains hommes politiques du RN et de LR ont également voté contre l’amendement de Macron et on peut compter sur eux pour s’opposer à l’amendement lorsque Macron le proposera dans un avenir proche.

Veuillez prier pour les élus en France, ainsi que pour les défenseurs de la vie qui sont en infériorité numérique. Vive la résistance ! Vive la France !

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