Les groupes pro-vie critiquent la campagne de Joe Biden visant à mettre en évidence les positions pro-vie des candidats républicains

Joe Biden, photo : Gage Skidmore, CC-Licence.

Les groupes pro-vie ont réagi à la campagne publicitaire de 25 millions de dollars du président Joe Biden, qui met en avant les positions pro-vie des candidats républicains. Le spot critique M. Biden et la vice-présidente Kamala Harris, soulignant que les décisions concernant le corps d’une personne devraient être prises par l’individu, et non par le gouvernement.

L’association catholique Catholic Vote a critiqué la campagne de Joe Biden pour avoir prétendu que les républicains étaient extrémistes. M. Biden s’est engagé à signer la loi sur la protection de la santé des femmes, qui légalise l’avortement dans les 50 États jusqu’à la viabilité du fœtus. Cependant, le consensus médical sur le moment où commence la viabilité n’est pas clair.

Marjorie Dannenfelser, présidente de l’association Susan B. Anthony Pro-Life America, a souligné que M. Biden était favorable à certaines limitations de l’avortement, mais qu’il avait évolué vers la gauche sur cette question. M. Dannenfelser a critiqué les démocrates pour avoir bloqué la protection des bébés nés vivants lors d’avortements ratés.

La réponse de ces groupes pro-vie souligne leur opposition à la position du parti démocrate sur l’avortement, reprochant à M. Biden de s’aligner sur le lobby radical de l’avortement et de soutenir l’avortement à la demande. Ils affirment que les démocrates doivent être transparents quant à leur position sur l’avortement et insistent sur la nécessité de fixer des limites raisonnables.

En réponse à ces critiques, la secrétaire de presse de la Maison Blanche, Jen Psaki, a tweeté que “personne ne soutient l’avortement jusqu’à la naissance”, alors que les démocrates ont déjà soutenu de telles mesures par le passé.

La campagne publicitaire et les réactions qui ont suivi de la part des groupes pro-vie montrent que le débat et la division autour du droit à l’avortement sont toujours d’actualité aux États-Unis.

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