Le combat est international

Les défenseurs de la culture de vie doivent s'organiser et collaborer au plan mondial.

Quand mon ami Brian Brown m’a demandé de rejoindre l’équipe d’Ifam News et de m’occuper de la version française, j’ai accepté avec enthousiasme. Pourtant, avec le Salon beige et les autres médias que je dirige, j’ai largement assez de travail pour m’occuper jusqu’à la fin de mes jours! Mais le combat est mondial et il nous faut un maximum de coopérations internationales.

C’est pourquoi Ifam News me semble d’une importance considérable. Comme le sont les congrès mondiaux des familles qu’organisent Brian et tant d’autres amis depuis une vingtaine d’années. Grâce à cette collaboration en plusieurs langues, nous allons pouvoir mettre en valeur dans les grandes langues de la civilisation occidentale ce qui fonctionne bien ailleurs, les menaces qui pointent, les espoirs de nos camarades qui combattent sur d’autres continents…

Prenons l’exemple du combat pro-vie. A vue humaine, en France, il est perdu. Pratiquement chaque année qui passe ajoute son lot de nouvelles dispositions en faveur de la culture de mort et la loi Veil, qui ouvrit les vannes de meurtre légalisé de l’enfant à naître, apparaît presque comme une loi pro-vie quand on voit où nous en sommes 40 ans plus tard! Mais regarder ce qui se passe ailleurs change totalement la perspective: si vous lisez le récent discours de Donald Trump à la Marche pour la vie de Washington, si vous écoutez Katalyn Novak, l’excellente ministre de la Famille du gouvernement hongrois, si vous suivez les débats contemporains à Moscou, si vous voyez Matteo Salvini lors de notre dernier congrès mondial des familles à Vérone (photo ci-dessus), vous verrez à l’évidence qu’il n’existe aucun “sens de l’histoire”.

Seuls les prétendus “progressistes” croient que l’homme est déterminé à l’avance par des forces qui lui échappent totalement et que l’avenir, inscrit dans les astres, est fait de gay prides dans les écoles maternelles, d’avortement obligatoire et de dislocation de la cellule familiale. Eh bien non! Ces désastres sont le fruit de décisions politiques et d’autres décisions politiques peuvent y mettre fin. Il est temps que les défenseurs du bon sens et l’humanité “bio” s’unissent et retroussent leurs manches pour que, dans dix ans, dans vingt ans ou dans un siècle, nos descendants puissent vivre dans une culture de vie paisible – et qu’ils ne nous maudissent pas pour n’avoir rien fait face au déferlement de la culture de mort.

Les lobbies LGBT et pro-mort sont bien mieux organisés que nous. Leurs campagnes sont internationales depuis bien longtemps. Il était temps de leur répondre et de nous coaliser, à notre tour, au-delà des différences nationales, culturelles ou religieuses et je suis très heureux de participer à cette aventure éditoriale qui devrait être fort utile au combat du bon sens contre le totalitarisme de la culture de mort.

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