La justice demande le retrait d’un plan d’éducation sexuelle qui enseigne la masturbation aux enfants de 3 ans

La fondation Christian Lawyers demande au tribunal de mettre fin à cette "intrusion dans l'éducation de nos enfants, ce qui les corrompt et détruit leur enfance."

L’organisation d’avocats a lancé une campagne sur son site web qui a recueilli plus de 40 000 signatures.

La Fondation espagnole des avocats chrétiens demande des mesures conservatoires devant la chambre contentieuse-administrative du Tribunal supérieur de justice de Catalogne. Elle demande à la Generalitat de l’obliger à annuler son programme éducatif CoEduca’T. Un plan d’éducation affective et sexuelle sensible au genre qui enseigne la masturbation aux enfants dès l’âge de 3 ans.

La demande d’injonction fait partie d’une procédure contentieuse qui vise à obtenir l’annulation du programme au motif qu’il viole plusieurs droits fondamentaux inscrits dans la Constitution, tels que le droit à la protection de la jeunesse et de l’enfance, et le droit des parents de décider de l’éducation de leurs enfants conformément à leurs convictions religieuses ou morales.

L’organisation d’avocats dénonce le fait que le plan CoEduca’T envisage, entre autres, pour le deuxième cycle de l’éducation infantile (3-5 ans) “d’aborder la masturbation dans la petite enfance comme un exercice de connaissance de soi et d’exploration de la joie et du plaisir au contact de son propre corps”.

La présidente de l’association Avocats chrétiens, Polonia Castellanos, dénonce que “le programme prévoit également le visionnage en classe de scènes audiovisuelles dans lesquelles différents types de relations sont exposés”. Il qualifie le plan CoEduca’T d'”aberration”. C’est une intrusion des politiciens dans l’éducation de nos enfants, qui corrompt les enfants et détruit leur enfance”, dit-elle.

La Fondation des avocats chrétiens a également lancé une collecte de signatures sur son site web pour demander au président de la Poste de retirer le timbre de la circulation.

Vous pouvez lire l’appel au tribunal administratif

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