Le 14 avril, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a mis en garde contre la prolifération “d’une épidémie dangereuse de désinformation. Partout dans le monde, les gens ont peur. Ils veulent savoir quoi faire et vers qui se tourner pour obtenir des conseils. C’est le moment de la science et de la solidarité. Pourtant, la “désinfo-démie” mondiale se répand… Les mensonges remplissent les ondes… La haine devient virale, stigmatise et diffame les gens et les groupes. Le monde doit aussi s’unir contre cette maladie.”
Le Secrétaire général faisait référence à de fausses déclarations sur la crise du COVID-19, mais ses paroles sont un rappel poignant d’une autre épidémie de désinformation, celle-ci concernant la famille, le mariage et les enfants. Les mensonges de cette épidémie remplissent en effet les ondes et diffament les personnes et les groupes, ciblant en particulier l’Organisation internationale pour la famille comme un “groupe de haine”. Pourquoi? Pour avoir hardiment déclaré la vérité que “la famille [est] une communauté universelle fondée sur l’union conjugale d’un homme et d’une femme” et “est le fondement de la société, la force de nos nations et l’espoir de l’humanité”, étant “la fontaine et le berceau d’une vie nouvelle, le refuge naturel pour les enfants et la première et principale école à enseigner les valeurs nécessaires au bien-être des enfants et de la société.”
L’attaque contre ces vérités fondamentales fait partie de ce que la sociologue Gabriele Kuby appelle “la révolution sexuelle mondiale” qui se fait passer sous le nom de droits mais sape en fait les droits de la famille, entraînant “la destruction de la liberté au nom de la liberté”. Tout le monde est touché, explique Kuby, alors que la révolution “touche chaque foyer et chaque cœur. Il n’y a pas de territoire neutre auquel nous pouvons nous échapper. Cette révolution augmente sa vitesse et la férocité de son attaque contre les libertés démocratiques du jour au lendemain”, menaçant”notre existence personnelle et l’avenir de la société”.